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VIDEO. Un bandeau futuriste pour prévenir les risques de commotion testé en Australie

En vidéo, découvrez le Brain Band, un bandeau futuriste inventé pour prévenir les risques de commotion. Ce dernier a été testé en Australie/

Clément Suman 23/03/2016 à 14h00
Israel Folau
Israel Folau
Cinq, c'est le nombre de vainqueurs du célèbre Ranfurly Shield avec Taranaki en 1964, atteints de démence. L'enquête du NZ Herald a fait grand bruit, et pour cause : cette dernière relance le débat des commotions dans le rugby et des incidences que celles-ci peuvent avoir sur la vie des joueurs, une fois leur retraite prise. L'enquête est formelle : il n'y a que 3 chances sur... 100 000 pour qu'un nombre aussi élevé de démence – Alzeihmer, notamment – touche autant de joueurs d'une même équipe et soit du au hasard. Des joueurs, qui, au passage, ont tous souffert de KO sur le pré.

Ces dernières années, nombreux ont été les joueurs à se voir imposer une plage de repos après de multiples commotions, voire de raccrocher les crampons. Et si le jeu devient de plus en plus rude avec des rugbymen toujours plus développés physiquement, des solutions sont envisagées pour éviter les dérives. La dernière en date ? L'invention d'un bandeau pour surveiller en temps réel les chocs lors d'un match. Intitulé Brain Band (bandeau du cerveau) et développé par Samsung Australia, ce prototype est né de la collaboration entre un ingénieur et un neuroscientifique.

Si le but de l'invention est clair, comment fonctionne-t-elle ? En fait, le bandeau contient un petit boîtier à l'arrière du crâne, qui s'allume à chaque impact subi par le joueur : jaune, orange et rouge en fonction de la force. A l'intérieur de ce boîtier, des capteurs lisent l'activité du cerveau et les données sont directement envoyées sur une tablette, un téléphone ou une montre portée par les médecins, un entraîneur ou même l'arbitre. Mais attention : si tout est fait pour que le bandeau soit portable en match, il ne protège en rien un joueur comme peut éventuellement le faire un casque. Le neuroscientifique Alan Pearce est d'ailleurs formel via Mashable : « Le casque peut donner un sentiment faussé de sécurité. Il réduit la force de l'impact mais n'empêche pas le cerveau de bouger dans le crâne ». Il rajoute, au sujet du protocole commotion actuellement en vigueur dans le rugby à XV : « C'est un outil subjectif, avec des interprétations subjectives. La technologie du bandeau laisse cette subjectivité de côté ».

Verra-t-on un jour cette technologie sur le terrain ? En attendant, découvrez le Brain Band dans cette vidéo de présentation où l'on retrouve un certain Israel Folau, qui a testé le prototype.

Crédit vidéo : Facebook 7News

CALT
CALT
Et si on interdisait le plaquage au dessus de la ceinture ?...
Le Haut Landais
Le Haut Landais
Le but n'est pas d'absorber les chocs mais de les monitorer afin de pouvoir prendre les actions necessaires en cas de choc trop violent. Il y a de nombreux chocs pendant un match, la plupart dont les joueurs se relevent et ou personne n'a l'impression qu'il y a eu une commotion. Une commotion, meme legere, met la sante des joueurs en danger sur le long terme. Comme certains d'entre nous ont dit, les casques utilises actuellement ne protegent absolument pas des commotions, juste des coupures. Un casque comme celui utilise en boxe amateur serait une bonne option. Cependant, ca risquerait d'encourager des chocs toujours plus violents a haut niveau. Il serait bon de revoir les regles afin de limiter les chances de chocs a haute intensite. Les termes utilises en traumatologie du rugby sont les memes que dans des accidents de voiture, imaginez quelqun qui serait implique dans 50 accidents de voitures chaque semaine, c'est un peu ce a quoi sont exposes les joueurs pros.
ced
ced
est ce qu'on peut mettre du strap par dessus ?
Patrice Lagiclée
Patrice Lagiclée
Israel Folau l'a testé? Ils ont trouvé un volontaire pour lui envoyer des mandales sans craindre la riposte?
Marc Lièvre Entremont
Marc Lièvre Entremont
Malheureusement le cerveau humain n'est pas armé pour supporter les chocs subis rugby, à la boxe ou au foot US, et ce casque n'y changera rien. La seule action crédible est de limiter voire interdire les actions à risques que l'on a déjà bien cerné dans notre sport...de contact. Par exemple les plongeons dans les regroupements. Maintenant, il sera presque impossible d'écarter tout risque, surtout que la course aux muscles protubérants ne fera pas marche arrière et que le cerveau, lui, ne peut se muscler (surtout pour les secondes lattes et Bardy) Le KO d'Hartley est là pour en attester, ce genre de choc est impossible à éviter.
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