Dans son communiqué, Grenoble avance cependant que selon « la réglementation mise en place par World Rugby (anciennement IRB) au moment de l'introduction de la vidéo dans le rugby aurait dû obliger l'arbitre de la rencontre, Salem Attalah, à accorder un essai aux Grenoblois suite au dernier appel à la vidéo », citant au passage un point du règlement de l’instance mondiale : « lorsque l’arbitrage vidéo ne permet pas de valider, ou non, un essai de manière clair et évidente, sur trois actions consécutives pour la même équipe, l’arbitre de la rencontre doit accorder un essai sur la dernière action. »
Une application très rare qui, selon le FCG, a été mis en place pour compenser les marges d'erreurs possibles lors de telles actions. De fait, le club demande que les 5 points de cet essai de compensation lui soient accordé. Ce qui aurait de grosses répercussions sur le résultat final puisque Grenoble ne s’est incliné que de quatre points sur sa pelouse du Stade des Alpes. La LNR, qui a été informée de ce recours après le match, devrait statuer rapidement.
Dédé Puildébut, arbitre intérimaire du Rugbynistère, estime néanmoins que le FCG a très peu de chance de recevoir une réponse favorable : « Lorsque l’arbitrage vidéo ne permet pas de valider, ou non, un essai de manière clair et évidente, sur trois actions consécutives pour la même équipe, ... » mais dans les 3 cas de ce match, seulement 1 cas présente un vrai doute (le 2e) car on ne voit pas le ballon aplati alors qu'on peut deviner que le joueur marque. La question posée étant « Essai ou pas Essai », l'arbitre vidéo doit voir le ballon aplati pour conseiller à l'arbitre de valider le touché à terre.
Dans le cas n°1 et 3, il n'y a aucun doute sur le fait que l'essai ne doit pas être accordé. Les chances de voir la réclamation du FCG porter ses fruits sont donc extrêmement minces...
Il n'y a pas la mer à Grenoble mais il y a de beaux poissons ;)