Premiers du championnat avant cette rencontre, les hommes de Patrice Collazo pouvaient voir venir face au 11e du Top 14, le Stade Français. Oui, car Paris c’est cinq défaites pour une moyenne de 39 points encaissés par match sur ses cinq derniers déplacements. Une habitude de repartir les valises pleines qui une fois de plus n’a pas été dérogée face aux Maritimes.
Et ça commence dés la 4e minute. Suite à un point de fixation amené par Jone Qovu sur la ligne des quarante mètres parisienne. Alexi Balès, qui fêtait là sa 6e titularisation de la saison décide de se faire la malle au ras du ruck. Le jeune demi de mêlée resserre les défenseurs autour de lui, avant de servir dans un boulevard Victor Vito qui avait bien suivi dans l’axe. Personne ne le reverra. Le champion du monde faisait parler sa belle pointe de vitesse pour conclure cette action, 25 mètres plus loin entre les perches.
À ce moment-là, on pouvait se dire que les Parisiens allaient passer une sale après-midi. Mais tout ne se passa comme prévu, malgré des erreurs indignes de ce niveau en première période, les hommes en rose tenaient bon jusqu'à la mi-temps (19-10). Avant de faire douter les Rochelais grâce à un essai de Waisea au retour des vestiaires. Au final, la réaction maritime ne s’est pas faite attendre. Et les essais de Jules le Bail et de Levani Botia ajoutée à la précision chirurgicale de Brock James face aux buts (8/9) sont venus à bout des hommes de Gonzalo Quesada.
Du côté du classement, en passant à côté du bonus offensif, les Rochelais se retrouvent à partager le fauteuil de leader, à égalité avec Clermont (58 points). Après un déplacement à zéro point, les Parisiens restent englués à leur onzième place à onze points de Grenoble, le premier relégable.
