L'élection pour la présidence de la FFR approche à grands pas. Et on ne sait toujours pas si Pierre Camou se succédera à lui-même ou bien si Bernard Laporte, Alain Doucet voire Pierre Salviac seront élus. Ce que l'on sait revanche, c'est que les clubs qui ne pourront pas se déplacer à Paris lors de l'Assemblée générale du 3 décembre devront donner leur pouvoir au représentant d'un autre club du même comité territorial. Le 2 septembre dernier, Pierre Camou déclarait que le vote électronique décentralisé est en effet "techniquement impossible" à mettre en place pour la prochaine élection. Un avis que ne partagent pas ses adversaires et notamment Bernard Laporte.Pour ce dernier, il aurait tout fait pour enterrer le projet lorsque ce dernier s'est déclaré candidat aux élections, et alors même qu'il en avait été l'origine en juillet 2013. L'ancien sélectionneur du XV de France n'hésite pas à dire, dans une lettre publiée le 13 septembre dernier, qu'il "a même tenté de faire définitivement abandonner le projet en assemblée générale extraordinaire de la FFR." Les clubs se seraient alors opposés à sa proposition. Il est vrai que dans un premier temps, le ministère de l'Intérieur avait expliqué qu'un vote uniquement dématérialisé, ou décentralisé, sans une réunion physique organisée au plan national, n'était pas possible.
@AlainDoucetFFR @AupaAviron @PierreCamouFFR le Ministre des Sports s'est prononcé! #lesclubsdoiventsavoir pic.twitter.com/ExJ8XDydeB
— simon (@DrSergeSIMON) 15 septembre 2016
En juin dernier, le ministère des Sports a cependant indiqué "qu'il est tout à fait possible juridiquement de mettre en place [...] un vote par correspondance électronique qui viendra compléter le vote en séance." Une réponse positive qui n'aurait néanmoins pas été suivie d'action de la part de la fédération selon le clan Laporte, qui pointe du doigt l'immobilisme de Pierre Camou. On évoque désormais des délais trop courts à trois mois des élections mais d'aucuns diront qu'il était tout à fait possible de mettre le processus en route en juin dernier. C'est notamment le cas de Serge Simon, qui n'hésite pas à dire que la FFR a pris les clubs pour des buses.
