C’est dorénavant sur un autre terrain que Louis Picamoles excellent. Loin du rugby, il est désormais éleveur de chèvres dans le petit village de Brissac dans l’Hérault. Après plusieurs semaines de formation, il a enfin accueilli ses trois premières. “On ne peut plus trop faire marche arrière. Il reste encore beaucoup d’étapes avant de passer au troupeau”, confie “King Louis” face caméra à France 3. Cette reconversion, pour le moins originale, est une idée mûrement réfléchie avec sa femme Maïlis
Un projet qui ne nécessite pas de déménagement. En effet, elle et ses trois enfants ont dû vivre au rythme de Louis Picamoles tout le long de sa carrière. Toulouse, Northampton, Bordeaux ou encore Montpellier, rien n’a été facile pour sa famille. Aujourd’hui, ils se sont posés dans un magnifique domaine de 24 hectares. Dans quelques mois, le troupeau au complet va arriver. Mais tout reste à construire. Les enclos pour les animaux, les bâtiments pour stocker le foin… “Mais c’est ce qu’on voulait. On aura une exploitation à notre image”, ajoute l’ancien tricolore.
Un pied dans le rugby
Même si sa carrière est désormais derrière lui, Louis Picamoles garde toujours un pied dans le rugby. Son fils Timéo joue au Montpellier Hérault. Celui qui compte 82 sélections en équipe de France garde un œil avisé sur les performances de son fils. Il ne rechaussera pas les crampons, mais il sera encore sur le bord des terrains, mais aussi dans les prés.