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VIDEO. Le clan des Fidjiens, le superbe reportage au cœur des Fidjiens de France

Dimanche soir, Clémentine Sarlat et les équipes de Stade 2 nous ont dévoilé un documentaire exclusif sur la communauté fidjienne établie en France.

21/02/2017 à 06h00
Sireli Bobo fait le lien entre son pays et les clubs français qui souhaitent recruter les Fidjiens.
Sireli Bobo fait le lien entre son pays et les clubs français qui souhaitent recruter les Fidjiens.

39 en Top 14, 35 en Pro D2, le contingent fidjien installé en France est de plus en plus présent. Réputés pour leur faible valeur marchande, leur dextérité balle en main et leurs capacités athlétiques hors du commun, les clubs n’hésitent d’ailleurs pas à installer des écoles directement au pays, pour en attirer les meilleurs. À l’image du C.A Brive qui en compte aujourd’hui sept dans son effectif.

Face à cet eldorado, nombreux sont ces joueurs qui débarquent en France des rêves pleins la tête. Mais, souvent livrés à eux-mêmes aussitôt descendus de l’avion, la réalité est toute autre tant leur nouvel environnement peut diffèrer de leur vie jusqu’alors. Si certains parviennent à se faire une place, à construire une famille et à s’attacher à leurs nouvelles terres, d’autres supportent mal le déracinement et peuvent parfois tomber dans l’alcoolisme et la solitude.

C’est là que leur solidarité intervient, habitués à vivre en communauté, les Fidjiens se soutiennent de plus en plus entre eux. Sous l’égide d’un Simon Raiwalui qui les accueille chez lui, ou d’un Sireli Bobo qui s'est mué en véritable chef de clan, l’association French Fijian support Association facilite considérablement l’intégration des nouveaux arrivants en les mettant en relation les uns avec les autres.

Entre leur fraternité intangible, leurs rassemblements religieux et leurs prédispositions incroyables à jouer au rugby, découvrez l’histoire et le quotidien de cette communauté fascinante profondément attachée à la France.

Crédit : Francetv Sport


WarriusZero
WarriusZero
Reportage très intéressant, même si comme dit Marc, il aurait mérité d'être plus complet. Concernant la dernière phrase du reportage, il est dit que c'est une communauté très attachée à la France, mais n'est ce pas plutôt la France qui est très attachée à cette communauté ??? 74 joueurs en Top14 et en ProD2, après m'être fait sué à chercher le nombre de contrats pro, j'ai découvert qu'il y a 998 joueurs sous contrat pro en Top14 et en ProD2. Et du coup, ça fait quand même 7,41 putain de % de l'effectif total qui est constitué par les fidjiens (dans le détail, ça fait 7,3% en Top14 et 7,6% en D2). Pas que je les aime pas, mais ça fait trop bordel. ALors oui, ils sont fantasques, ils sont doués avec un ballon en main, etc, etc, etc. On peut accumuler les poncifs et les clichés pendant des heures. Mais ne seraient-ils pas mieux à jouer chez eux ? Ce qui pose la question du développement du rugby dans ces régions dans un cadre aussi professionnel qu'en France ou en NZ. Parce que les gaillards là bas, tu leur files un ballon ovale, et ils font la même chose que les gamins des rues avec un ballon rond dans les favelas de Rio. Ce qu'il leur faut, c'est des structures pros pour gagner en rigueur et venir mettre une pile aux nations européennes (mieux structurés, ils en sont largement capables) ... Même à clermont, on est bien content des les avoir nos fidjiens : Nakaitaci (même si il joue pour l'EdF et qu'il se considère comme français désormais, il est fidjien de naissance et je suis même pas sûr qu'il ait été naturalisé), Yato, Raka, et le jeune Tuicuvu qui si ma mémoire est bonne monte parfois en équipe première. On en a que 4, mais si on rajoute les samoans, tongiens et NZ, tous les iliens quoi, yen a 10, sur un effectif total pro plus espoirs de 51, ça fait quand même 20% d'iliens, c'est pas mal non ? (bon, pour les deux pinailleurs au fond, ça fait 19,61% ... OK). Ca a beau être une manne de joueurs doués et pas cher, il faudrait ptet pas oublier de former nos propres joueurs, histoire de pas être complètement à la ramasse au niveau international. Oh wait ???
tropico31
tropico31
Les Fidjiens les meilleurs joueurs du monde ! Que serait le Top 14 sans Tuisova, Nagusa, Botia, Nadolo ?? Je regarde uniquement ce championnat grace à ces joueurs ! Pareil pour le rugby à 7, ils sont aussi bons techniquement que physiquement (meme si en défense c'est pas trop ca) Et puis mentalement j'adore, à n importe quel moment ils petent les plombs et oublient l'arbitre. Les joueurs du Pacifique en général, que ce soit sur le terrain ou en dehors ils font ce qu ils veulent sans réfléchir aux conséquences (ex Tuilagui etc...)
Ocwarrior
Ocwarrior
Quand on voit ça on se dit quand même qu’il est temps que le rugby mondial rende au Fidji et aux autres iles tous ce qu’ils nous ont donné. Pas que la France mais aussi des pays comme l’Australie, la nouvelle Zélande, l’Angleterre et d’autres encore. Il faudraite créer une vraie dynamique et intégrer des équipes Fidji en ne, Samoane et tongienne au super rugby pour enfin permettre à ces joueurs de pouvoir vivre de leur passion tout en restant chez eux, et pour ceux qui veulent bouger il le feront plus par choix que par nécessité comme aujourd’hui.
Marc Lièvre Entremont
Marc Lièvre Entremont
J'espère que ce reportage (qui aurait mérité d'être plus complet) permettra au grand public de réfléchir aux sacrifices réalisés par ces gens-là avant de ne voir en eux que des étrangers, alcooliques, dilettantes et nonchalants, etc... J'y vois évidemment une forme de colonialisme, car la France du rugby fait briller les yeux de jeunes hommes avec ses billets, sans réellement les préparer à cette nouvelle vie. Et quand je vois Godignon qui nous vend du rêve en expliquant qu'il fait ça pour les joueurs, ça me fout la gerbe. C'est avant tout pour ne pas tarir la précieuse source de joueurs talentueux et bon marchés. Qu'on ne s'y trompe pas. Évidemment c'est la même machinerie chez les autres. Ces jeunes doivent être bien mieux préparés et suivis lors de leur nouvelle vie.
Rémi teLamettra
Rémi teLamettra
Bé oui. C'est évident. C'est pas politiquement correct donc ça fâche mais c'est pourtant évident. Quand il y a un tel choc culturel, il y a un mal-être. Eux, concrètement, sont habitués à un rythme de vie et un environnement radicalement différents du monde Européen, "développé", bourré d'infrastructures, de technologie et de paperasse. La chaleur humaine en est un ingrédient qui manque de plus en plus, et pour certains, c'est invivable - littéralement !
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