Quel est le point commun entre Courtney Lawes, Blair Cowan, Jordan Larmour, Ben Earl, André Estherhuizen ou Billy Vunipola ? Eh bien, sans compter tous ceux qu'on oublie, chacun des cités fait partie de la liste longue comme le bras des garçons que ce bon vieux Manu Tuilagi a désossé durant sa carrière. Dimanche dernier, c'est le 3ème ligne argentin Juan Martin Gonzalez qui s'est donc rajouté au répertoire du garçon d'origine samoane. Sur une chandelle à la demi-heure de jeu, le flanker des London Irish profite du cafouillage aérien pour ramasser la gonfle et probablement tenter d'initier une contre-attaque, dans le désordre. On parle au conditionnel car en vérité, le Puma aura à peine eu le temps de poser les mains sur le ballon qu'il se faisait découper comme il faut par tonton Manu, qui veillait au grain comme pour lui dire "désolé petit, la route est barrée."
Résultat, des côtes qui ont probablement sifflé, des cervicales qui ont morflé et un ballon dégueulé vers l'arrière. Reste qu'à la fin du match, l'Argentin a probablement dû oublier tous ses maux, grâce à la victoire des siens à Twickenham (29 à 30). Une première depuis 2006...
BOOM!
Manu Tuilagi.#ENGvARG pic.twitter.com/T1EKDMbFMH— Jared Wright (@jaredwright17) November 6, 2022
