Il n’a pas pu se retenir d’une remarque acerbe. Ce samedi 12 octobre au Pays Basque, l’Aviron Bayonnais a roulé sur le Stade Rochelais (37-7), mais la large victoire des Ciel et Blanc n’a pas été la seule actualité de la rencontre de Top 14.
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En effet, à la demi-heure de jeu, Grégory Alldritt a été au cœur d’un fait de jeu qui l’a visiblement exaspéré. Alors qu’il charge la ligne de défense basque, le centre adverse Manu Tuilagi tente de le plaquer. À ce moment-là, les deux joueurs semblent possiblement subir un choc tête contre tête.
Après l’action, le capitaine rochelais va voir l’arbitre de la rencontre, M. Luc Ramos. Il lui demande alors de visionner l’action qui vient de se dérouler afin de voir un éventuel soupçon de jeu dangereux de la part du centre anglais. “C’est obligé de faire un appel vidéo là-dessus, pour la sécurité des joueurs”, argue le troisième ligne.
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Cependant, l’officiel du match ne veut visiblement pas céder à cette requête, estimant qu’il y a un contact “épaule contre épaule” et que le plaquage est “légal”. Très mécontent de voir que l’arbitre ne prend même pas la peine de vérifier les images, Grégory Alldritt rétorque : “Il n’est pas légal. Ce n'est pas grave, je te fais confiance. Ne venez plus nous parler de sécurité des joueurs.”
En guise d’argumentaire, Luc Ramos précise que Manu Tuilagi “est baissé” et que ce serait la “tête (de Grégory Alldritt) qui basculerait vers l’avant”. Une précision qui n’a pas aidé l’international du XV de France à comprendre le choix de ne pas, au moins, recourir à l’arbitrage vidéo.
🎙️ "C'est un plaquage pour faire mal"
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) October 12, 2024
L'avis de Richard Dourthe à propos du plaquage de Tuilagi sur Alldritt 💥 pic.twitter.com/vvZHY17e5X
Alldritt, capitaine averti
Sensibilisé sur le sujet de la protection des joueurs, Grégory Alldritt avait témoigné à l’été 2023 dans un documentaire du Stade Rochelais sur ce sujet. Au cœur de ce dernier, il avait notamment expliqué pourquoi il portait un casque jusqu’à il y a encore peu.
Il explique que quand il était plus jeune, un coéquipier de son frère avait heurté un poteau en béton au niveau de sa tête, choquant la famille du rugbyman. Même si le casque n’évite pas les commotions, il a tout de même rappelé qu’il pouvait contrer d’autres blessures, comme des entailles.
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