Originaire des Tonga, le pilier évolue en Nouvelle-Zélande depuis 2010, et devrait comme d’autres avant lui, notamment Sitiveni Sivivatu ou Malakai Fekitoa, avoir le droit représenter ce pays. « Ce serait dommage de le voir changer de discipline ou partir pour un pays qui serait plus accommodant. » Un pays comme l’Australie, qui en 1988, avait « récupéré » Willie Ofahengaue, d’origine tongienne, après que celui-ci se soit vu refuser l’entrée en Nouvelle-Zélande après une tournée avec une sélection scolaire, à cause d’un problème avec son passeport des Tonga. Ce dernier finira par jouer 41 matchs avec la sélection austalienne. L’arrière des Wallabies et Waratahs Israel Folau, idolâtré au Tonga, a d’ailleurs exhorté son club à la signer rapidement. Le Daily Telegraph nous apprend que les Tahs le suivent déjà depuis plusieurs mois. Un tweet important quand on sait que les relations entre l'Australie et les Tonga sont fortes.
Taniela Tupou - Tongan Thor. https://t.co/iEWAMoJ8AJ Now this guy can play! Check him out.. @NSWWaratahs #SignHimUp @QantasWallabies
— Israel Folau (@IzzyFolau) 16 Mai 2014
Cependant, d'autres franchises de Super Rugby (Chiefs, Blues) seraient déjà sur le coup ainsi que des clubs de rugby à 13 (Newcastle Knights, New Zealand Warriors), un club anglais, cinq clubs français. Le directeur sportif de club d'Auckland Ant Strachan a d'ailleurs été clair : « Nous le surveillons de très près. » Signer avec un club néo-zélandais du Super Rugby serait un signe fort qu'il souhaite rester en Nouvelle-Zélande et cela ne ferait que renforcer son dossier. Encore faut-il qu'il le souhaite. Dans le Daily Telegraph, son frère Criff précise que Taniela a toujours voulu jouer pour les Wallabies ou les Kangaroos (l'équipe nationale australienne de rugby à 13). « Les Wallabies ont toujours beaucoup de Tongiens dans leurs rangs alors que les Blacks n'en ont pas beaucoup » précise-t-il. Celui-ci révèle également que son frère souhaite simplement pouvoir offrir à sa mère et sa famille une vie meilleure. Taniela fait en effet partie d'une fratrie de 11 enfants. « Nous avons grandi dans la pauvreté. Nous vivions à 13 dans deux pièces et dormions pour la plupart par terre » rajoute Criff.
En bonus, une autre de ses charges monstrueuses.