VIDEO. Le Castres Olympique, un champion si discret

Le Castres Olympique, champion de France en titre ? C'est écrit sur son nouveau maillot. Pourtant, à deux jours de l'ouverture du Top 14, les Tarnais semblent être revenus dans la peau de l'éternel outsider. Fini le sacre du Stade de France. Finie la chevauchée de Rory Kockott en plein cœur de la défense toulonnaise. Finis la fête et le Haka des joueurs dans un Pierre-Antoine en folie. Le CO est redevenu une équipe comme une autre. « L'étiquette (de champion) ne va durer que quelques matchs » concède Matthias Rolland, promu manager du club après le départ au Racing du duo Labit-Travers.

Champion surprise mais non moins méritant la saison dernière, Castres sait que l'humilité sera sa plus grande force, comme le résume parfaitement Rolland : « On est restés les mêmes, il faut savoir d'où l'on vient et se rappeler tout ce qu'il a fallu faire pour y arriver (au titre). » Seulement 9e budget du Top 14 (17 millions d'€), le CO ne fait pas figure de monstre à côtés des Racingmen, Toulonnais, Toulousains et autres Clermontois. Le budget ? Pas un problème pour David Darricarrère, l'un des nouveaux coachs tarnais : « Si le budget faisait tout, ils n'auraient jamais été champions l'an dernier. »

Le budget du CO a tout de même permis au champion de France en titre d'être particulièrement actif sur le marché des transferts. Un recrutement qui n'a rien de clinquant mais qui pourrait s'avérer décisif entre star en devenir (Richie Gray), jeunes espoirs (Geoffrey Palis, Rémy Grosso, George Marich) et joueurs rompus aux joutes du Top 14 (Cédric Garcia, Julien Tomas). Ce dernier revient sur son intégration dans le groupe :

Castrais depuis 2001, Romain Teulet connaît la maison. Qui d'autre que lui pour s'exprimer sur ce qui attend son équipe cette saison ?