Peut-être un brin remontés par la communication de Guy Novès, qui avait passé toute sa semaine a parler d'un match aller qu'il considérait s'être fait voler, les Basques semblaient avoir à cœur de montrer qu'ils n'avaient pas besoin de l'aide de l'arbitre pour faire trembler le club le plus titré de France.
Décomplexés et joueurs, c'est donc l'Aviron qui a fait le jeu lors de la première période. Des « intentions » récompensées par un superbe essai de Joe Rokocoko : pendant quelques secondes, on se serait presque cru en 2005, du temps où le Fidjien martyrisait toutes les défenses de la planète sous le maillot des All Blacks.
Bien aidé par la défense comique de Yoann Huget, le Rocket Man a sorti les cannes le long de la ligne de touche, avant d'effacer Maxime Médard d'un joli combo pas de l'oie / raffut. Un Médard décidément bien malheureux en défense ces temps-ci, puisqu'ils avait déjà pris cher contre Josua Tuisova à Marseille.
Malgré ce bel essai, les Bayonnais connaîtront une baisse de régime en fin de match, au moment où le Stade a fait parler sa profondeur de banc en faisant rentrer l'artillerie lourde. Ils s'inclineront finalement après l'essai d'un Louis Picamoles en forme internationale. Mais les Basques repartent tout de même avec un point de bonus défensif qui pourrait être précieux dans la course au maintien.
