Crédit vidéo : PRO Rugby San Diego
Outre la nouveauté, ce qui devrait pousser les Américains, et pourquoi pas les fans de rugby du monde entier à regarder les matchs sur internet - seul support à l'heure actuelle - c'est également la composition des équipes. Si le niveau ne sera sans doute pas celui du Super Rugby, on peut s'attendre à voir de belles rencontres. Lorsqu'il s'agit de préparation physique et technique, les Américains ne lésinent pas sur les moyens et la volonté. Avec des infrastructures déjà en place et surtout un énorme réservoir de joueurs. Outre les rugbymens, il y a également les recalés du football américain ou encore de l'athlétisme. Des sportifs affûtés et motivés qui ont récemment été conviés à montrer leur talent lors de "combines" en vue d'un contrat pro (22 000 euros la saison) et pourquoi pas d'une sélection dans les années à venir.
Crédit vidéo : Kalil Zaky
Quand on voit les dégâts que font Carlin Isles et Perry Baker sur le circuit mondial de rugby à 7, on peut s'attendre à voir du spectacle dans quelques années. Pour promouvoir son championnat, l'organisation compte également sur des têtes d'affiche. Autorisées à avoir 5 étrangers au maximum dans leur effectif de 30 joueurs, les formations ont jeté leur dévolu sur des grands noms de l'ovalie - payés 35 000 euros la saison par la ligue américaine - comme Mils Muliana, Mirco Bergamasco, Takudzwa Ngwenya ou encore Pedrie Wannenburg. Rien ne dit que des internationaux français ne se laisseront pas tenter par l'aventure.
Si "le rugby est le sport collectif qui a enregistré la progression la plus forte en nombre de licenciés l’an dernier aux États-Unis" d'après le Midi Olympique, on ne dénombre que 110 000 joueurs dans plus de 700 clubs amateurs. Mais on le sait, les Américains sont férus de sport et les organisateurs comptent bien avoir leur part du gâteau derrière le basketball, le foot US ou encore le hockey. Encore faut-il que le succès soit au rendez-vous.