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VIDÉO. Avec un Dupont royal et un pack dominateur, Toulouse s’offre le Racing 92 en Top 14

Pour la 22ᵉ journée de Top 14, le Stade Toulousain accueillait le Racing 92 sur sa pelouse dans un stade Ernest Wallon chahuté par le vent.

Erwan Harzic 27/04/2024 à 16h51
Pour la 22ᵉ journée de Top 14, le Stade Toulousain accueillait le Racing 92 sur sa pelouse dans un stade Ernest Wallon chahuté par le vent. (Canal+)
Pour la 22ᵉ journée de Top 14, le Stade Toulousain accueillait le Racing 92 sur sa pelouse dans un stade Ernest Wallon chahuté par le vent. (Canal+)

Après les deux déroutes du début d’année 2024, les Racingmen affrontaient de nouveau les Toulousains. À Ernest-Wallon, les Franciliens avaient l’occasion de taquiner les Toulousains au classement en cas de victoire. Cependant, le Racing 92 n’a pas résisté à la furie toulousaine en seconde période, surtout après l’entrée d’Antoine Dupont. Les Franciliens s'inclinent 32 à 12 face aux Rouge et Noir.

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Du vent à gogo, les avants aux rendez-vous

Dès le début de la rencontre, les éléments ont soufflé le chaud et le froid sur le jeu. D’un côté, les violentes bourrasques permettaient aux Toulousains d’avoir le vent dans le dos, tout en peinant à en profiter avec des coups de pied souvent trop longs. De l’autre, les aléas naturels gênaient les longues transmissions, générant bon nombre de fautes de main.

Entre deux équipes joueuses, l’envie de transmettre le ballon au cœur des défenses adverses s’est rapidement fait sentir. Le premier essai racingman a été inscrit par Kitione Kamikamica (11ᵉ). Le Fidjien a notamment profité d’une passe après-contact peu académique de son demi de mêlée, Nolann Le Garrec.

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S’ils ont su profiter de l’indiscipline des visiteurs, les locaux ont eu du mal à rentrer dans la rencontre. Il aura fallu attendre la 38ᵉ minute pour voir Blair Kinghorn arrivé dans l’en-but. Face à une solide défense altoséquanaise, les Toulousains ont exploité la vista de leurs avants ballon en main pour envoyer l’Écossais sur orbite. Avec la qualité de Thomas Ramos au pied, le Stade Toulousain est reparti au vestiaire en tête à la mi-temps.

Dupont, une entrée en jeu décisive

Dès le début du deuxième acte, l’intensité est revenue sur le devant de la scène. Plusieurs joueurs des deux camps sortent sonnés, alors qu’Antoine Dupont est rentré à la 45ᵉ minute de jeu. Dès son entrée en jeu, il est à l’origine d’une offrande pour Thibaud Flament qui plonge dans l’en-but, mais est tenu par des Ciel et Blanc. L’occasion d’entendre un échange sympathique entre Mathieu Raynal et Gaël Fickou, où l’arbitre a précisé : “Tu ne vas pas m’apprendre comment arbitrer. J’ai bientôt fini ma carrière, tu arrives un peu trop tard.”

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Avec son entrée en jeu, Dupont a transformé le visage de son équipe. Avec des libérations rapides, il a facilité le jeu de trois-quarts. Il y est allé de son essai à la 48ᵉ minute de jeu, pour le plus grand plaisir d’Ernest Wallon. Quelques secondes après, il était tout proche du doublé, suite à un bon jeu au pied de Romain Ntamack. Finalement, le demi de mêlée a bien négocié une sortie de mêlée devant l’en-but francilien et a envoyé Chocobares en Terre Promise (52ᵉ).

Auteur d’une défense dans leurs cinq derniers mètres qui ferait pâlir les Gallois des années 2010, le Racing 92 a réussi à s’éviter beaucoup d’essais sur le fil, mais les assauts toulousains sont trop récurrents. Mathis Castro Ferreira en a profité en s’offrant un bel essai (62ᵉ), précédé d’une feinte de passe. Cependant, l'envie de jouer des hommes d'Ugo Mola aura eu raison de leur bonus offensif, puisqu'un essai d'Henry Arundell (78ᵉ) leur enlève la victoire à 5 points en fin de rencontre. Score final : 32-12.

resp
resp
Gagner ce match nous donne maintenant la possibilité de prendre la première place du championnat le 12 mai contre Paris. De quoi nous protéger un peu plus et accéder aux demis sans passer par les barrages. J'espère que nous n'aurons pas trop de casse contre les Harlequins. Bien joué le Stade !
Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
Clairement les toulousains ont marqué le Racing devant. Dans les rucks et en défense ça a été féroce. MCF est décidément plus qu'une doublure, Brennan aussi s'affirme comme un joueur sur qui on peut compter dans le jeu et dans le combat. (idem que son père ...) Delibes pas très à l'aise encore, Kinghorn a assuré mais qui en doutait. Il se passe quand même quelque chose lorsque la charnière Dupont - NTK est alignée ... Tout devient plus fluide, plus rapide, plus précis. Une belle alchimie. Coté Racing , je reste encore assez dubitatif sur le fond de jeu proposé par Burt Lancaster. Certes les séquences sont bien léchées et executées avec vitesse mais c'est assez prévisible, souvent très placé, et surtout pas vraiment féroce ni collectivement au point devant. Dubitatif sur Swarzeski et Michalak ... Bon... J'en sais rien ... Joseph fait une grosse partie mais il, était sur le banc. Il a beaucoup apporté dans le combat et les rucks justement, dans cette capacité à enchainer debout.
Amis à Laporte
Amis à Laporte
Donc la défaite en quart de finale de la Coupe n'était pas due aux absences de Le Garrec et Gibert alors ???
NeST
NeST
Ok, le ST a gagné, mais très déçu par l'arbitrage vidéo. Le Racing a fait tout ce qu'il est possible de faire pour pourrir les sorties de balle, sous le regard complaisant de M. Raynal qui semble se préparer pour le match du Leinster qui a l'habitude de faire la même chose, sans se faire siffler. Deux faits de jeu notables non sanctionnés pour le racing : l'en-avant volontaire de Gibert qui est passé à la trappe parce que Chocobarres a marqué, et le hors-jeu de Chavancy au niveau de la mêlée alors qu'il est évident que le ballon n'est pas sorti puisqu'il est dans les pieds de Joseph. Comment l'arbitre vidéo a pu ne pas voir - ou plutôt n'a pas voulu voir ces fautes ? Alors que le premier essai de Toulouse a été annulé pour un soit disant écran à 15m de la zone de jeu. On maintient artificiellement un suspense pour les dernières journées en ne donnant pas les 5 points à Toulouse ?
Jeu de main
Jeu de main
lebonbernieCGunther Voilà, Ugo a résolu le triptyque; RNTK, Ramos et Kinghorn. Il a mis l'Écossais à l'aile comme je l'avais imaginé dans notre discution, non seulement il verrouillé les ballons hauts, et en attaque, il a passé les bras plusieurs fois. Gros match face au R92. Mention spéciale aussi à Manny et Castro avec la feinte du facteur.
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