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VIDEO. Anecdotes, témoignages, l'excellent reportage consacré au derby basque de Sport Reporter

En 2018, l’émission « Sport Reporter » de Canal + était revenue sur l’histoire de ces derbys basques entre Bayonne et Biarritz, avec notamment plusieurs témoignages.

Théophane Le Bourgeois 10/06/2021 à 10h03
Serge Blanco et Laurent Pardo lorsqu'ils jouaient pour Biarritz et Bayonne.
Serge Blanco et Laurent Pardo lorsqu'ils jouaient pour Biarritz et Bayonne.

Bayonne/Biarritz. Qui n’a jamais joué ce derby ne peut comprendre l’essence même de cette rivalitéBayonne/Biarritz. Qui n’a jamais joué ce derby ne peut comprendre l’essence même de cette rivalitéLes derbys entre Biarritz et Bayonne ont toujours été électriques sur le pré, mais pour autant, les amitiés vont souvent au-delà de ces matchs sous tensions. En effet, comme le montre le reportage, Serge Blanco (biarrot de 1975 à 1992) et Laurent Pardo (plusieurs saisons à l’AB) sont deux amis très proches. Ils se sont autant croisés sur les terrains lors de derbys que sur des frontons ou dans la vie de tous les jours. Et se recroisent encore souvent. « On se voyait dans la semaine et le jour du match, il fallait que ce soit ce témoignage. De montrer qu’il y avait encore plus de valeur, encore plus d’agressivité, parce que c’était une marque d’affection », expliquait d’ailleurs Pardo. Cette amitié, simplifiée par la proximité des deux villes (7 km), Pascal Ondars (biarrot de 1977 à 1993) et Pierre Dospital (bayonnais de 1968 à 1988) la vive également. De plus, Dospital partage également l’avis de Pardo : « On est des frères tous ici, on est des Basques », avant de poursuivre : « sur le terrain, il n'y a pas plus ennemis que des frères. Mais après, dès que le match est fini, on fait la fête ensemble ».

Mais les derbys basques ont aussi leurs lots d’anecdote. En 2004, Biarritz, cador du Top 16 et Bayonne, tout juste promu dans l’élite, s’affrontent lors de la 6e journée du championnat. « C’était David contre Goliath », se rappelle alors Imanol Harinordoquy. Sur une grossière erreur de Philippe Bernat-Salles qui mènera à un essai bayonnais, Biarritz s’incline 22 à 27 à domicile. Dans la foulée de cette défaite, Denis Briand, charcutier à Bayonne, envoie par Chronopost, un colis comportant un jambon de Bayonne à l’ailier biarrot. Alors que ce dernier va chercher son colis et l’ouvre, un photographe, prévenu de la farce par le charcutier, le prends en photo. Quelque temps plus tard, une action encore plus délicate va être faite. Sur la façade du stade Aguilera, est inscrit « Biarritz Olympique Pays Basque ». Mais une nuit, deux jeunes supporters bayonnais se déplacent jusqu’au stade pour y retirer une lettre : le « Y ». Cette lettre changea alors tout, puisque cela donna « Biarritz Olympique Pas Basque ». Par la suite, Marcel Martin, président du BOPB à l’époque, avait alors déposé plainte. Ou encore cette histoire inédite en 2011. Lors du 100e derby basque, une bagarre éclate dès la 6e minute entre deux légendes des deux clubs, comme un symbole : Jo Marmouillet et Imanol Harinordoquy. Tout à coup, un spectateur rentre sur la pelouse pour défendre les Biarrots et Imanol. À la fin de la rencontre, l’identité de ce supporter est connue et il s’agit de… Lucien Harinordoquy, le papa du troisième ligne. « Ça reste un bon souvenir, avec du recul, il n’y pas eu mort d’homme », se souvient le Basque bondissant. Un bon souvenir, que partage également Marmouillet : « Ça restera une anecdote rigolote du derby, rien de plus ».
Le reportage revient également sur l’actualité de l’époque. À l’aube de la 22e journée qui oppose Biarritz à Bayonne en 2018, des rumeurs de fusions se font entendre dans les journaux. Bayonnais comme Biarrots s’y opposent. Interrogé au micro de Canal + lors du reportage, un supporter de l’association « Les gars de l’aviron » se dit évidemment contre cette fusion : « On ne peut pas arrêter 100 ans d’histoire comme ça ». Les rumeurs s’écartent alors peu à peu. Mais cette rumeur n’est pas sans rappeler la fusion avortée de 2015. Cette année-là, Serge Blanco (président du B.O) et Manuel Mérin (président de l’A.B) annoncent officiellement la fusion entre les deux clubs. Forcément, joueurs et supporters s’y opposent formellement. Et après plusieurs manifestations dans les deux villes, les deux présidents démissionnent. Avant 2015, des tentatives ou rumeurs avaient déjà fait écho, comme en 1996 ou 2013. Le reportage, à retrouver dans le cadre de la saison 1 de Sport Reporter, se finit alors sur le dernier derby en date emporté par Biarritz 17 à 14 en 2018.

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lelinzhou
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Les derbys sont des chaussures basses à laçage ouvert, dont les montants sont assemblés par-dessus la claque... https://www.lazarekids.com/lhistoire-de-la-chaussure-derby/ https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/derby/23991 Et oualà pourquoi un derby est souvent un festival de coups de godasses et de claques...
Yonolan
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Hors sujet N° 10 Premières désillusions ... Comme vous le savez, l’émission Rencontres à XV risque de disparaitre Comme beaucoup j’ai pesté ( et même signé la pétition ) accusant France Télévisions Mais voilà j’avais tort.. En effet le contrat liant la FFR à France Télévisions prévoit bien une émission hebdomadaire d’un minimum de 26 minutes sur le rugby mettant notamment en avant le rugby territorial Et bien ce contrat arrive à échéance cette saison Et savez-vous qui mène les négociations en lieu et place de la FFR ? le Comité des 6 Nations, avec comme nouvel actionnaire au tour de table le fonds d’investissement CVC Et oui la FFR a donné mandat au comité du Tournoi des 6 nations pour négocier les droits télévisés Et si France Télévisions peut supprimer cette émission (sans créer un équivalent) , c’est bien que le contrat a été modifié.. Bon on comprend mieux que ce rugby là ne passionne pas ce fonds d’investissement Sans parler des négociations en cours sur le marché français au sujet des droits majeurs de la FFR (Tournées d’Automne du XV de France, matchs des Féminines et des U20) Là aussi aucune transparence sur le mandat donné par la FFR ni même sur le cadre des négociations Les plus pessimistes voyant ces compétitions quitter le service public rapidement pour arriver sur une chaine payante très rapidement ; comme un ballon d’essai avant de passer au cœur du sujet …possible mais loin d’être sur Et tout cela dans le plus grand des silences de Bernie and Co qui sont bien sur les grands artisans de ce virage (aucune informations donné au comité directeur de la FFR ..) Espérons que ces grands adeptes de l’amateurisme à tous niveaux sauront demander à CVC de maintenir dans le contrat avec France Télévisions cette émission et la diffusion gratuite des compétitions en cours de négociations et qu’ils finiront par donner des informations sur leurs actions au comité directeur de la FFR Mais rien n’est moins sur # Parce que pognon
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