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Tournoi des 6 Nations. VIDÉO. Sans forcer, l'Angleterre pulvérise une Italie fanny

Dans un match soporifique, l'Angleterre n'a pas eu besoin de forcer son talent pour venir à bout d'une Italie valeureuse mais d'une faiblesse abyssale ce dimanche à Rome (0-33).

Louis Bareyt 13/02/2022 à 18h54
L'Angleterre a pris le meilleur sur l'Italie.
L'Angleterre a pris le meilleur sur l'Italie.

Ce dimanche, l'Italie recevait l'Angleterre au Stadio Olimpico de Rome. Les Transalpins, avaient l'intention de confirmer les bonnes intentions entrevues dimanche dernier au Stade de France. Pour les Anglais en revanche, il était capital de réagir après le revers subi en Écosse afin de calmer la vox populi, très critique notamment envers les choix d'Eddie Jones. Ces derniers sans être flamboyants voire même suffisants à certains moments, se sont cependant rendus la tâche aisée en première période. Marcus Smith, très en vue en ce début de Tournoi, décale parfaitement dès la 9ᵉ minute Max Malins sur son aile. Le trois-quarts aile anglais profite dès lors d'une défense hasardeuse de son vis-à-vis Federico Mori pour remettre à son ouvreur à l'intérieur. Smith transforme son propre essai et lance parfaitement son équipe (0-7).

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Les Italiens vont dès lors avoir quelques occasions d'essais, annihilées par des erreurs dans le dernier geste. Les Anglais ne laisseront de leur côté pas passer les opportunités. Après plusieurs pilonnages sur la ligne d'en-but de la Squadra Azzura, Jamie George plonge en terre promise (0-14; 20ème). Malgré un Smith très en jambe ou un Henry Slade impeccable dans son rôle de distributeur en premier centre, le XV de la Rose va laisser filer plusieurs réalisations en route. Les hommes d'Eddie Jones se font refuser un essai pour un écran de Nick Isiekwe sur maul et échappent ensuite la gonfle à quelques mètres de la ligne. Mais sur une dernière offensive juste avant la pause, ces derniers vont retrouver des solutions. Suite à une passe hasardeuse de Stephen Varney à la réception d'une chandelle, les hommes de Sa Majesté récupèrent l'ovale. Après avoir balayé le terrain, Jamie George y va de son doublé. Smith du bord de touche transforme et achève cette première mi-temps à sens unique des Anglais face à des Italiens bien trop timorés (0-21). 

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L'Angleterre décroche le bonus offensif juste après le retour des vestiaires. À la suite d'une mêlée dans les 22 mètres de la Nazionale, Marcus Smith adresse une passe laser pour Eliott Daly, qui aplatit en coin (0-26; 45ème). Le reste du second acte sera soporifique avec une Italie volontaire, qui ne cesse de démener sans trouver de solution face à l'hermétique défense anglaise. Les coéquipiers de Maro Itoje eux, se contentent de rendre les ballons aux pieds. Ils inscrivent cependant un cinquième essai à 7 minutes du terme. Malins l'un des seuls anglais en jambe arrivera plein champ avant de servir Kyle Sinckler à hauteur. Henry Slade se fera refuser un sixième essai sur la sirène. L'Angleterre glane donc son premier succès dans ce Tournoi 2022 (0-33) mais n'aura pas franchement eu besoin de forcer son talent face à une Italie, parfois, il faut bien le dire, désespérante. 

Dupont9A
Dupont9A
Leur place est en Tournoi B = cela libérera une date.
Passovale
Passovale
L Italie c est un peu ; le jour et la nuit, qui peut le plus peut le moins, Mr Jeckill et Mr Hyde, le bon la brute et le néant. Hier nos amis transalpins ont été mauvais, ils ont tout raté. C est qd même dommage quand on voit les promesses tenues dimanche dernier. Il faut bien admettre que, jouer dans un stade vide, sur une pelouse où l on voit clairement le tracé du terrain de foot, entendre le sweet low sweet Chariot chez soi dés la 7 eme minute, n a rien de motivant. Les italiens méritent ils leur équipe de Rugby ?
MARCFANXV
MARCFANXV
Je pense que c'est aller trop fort pour les uns et trop vite en besogne pour les autres que de lapider Italiens et Anglais. Evidemment quand est fraîchement imprimée dans la rétine la rencontre de la veille au stade de France, si on se prête au jeu des comparaisons, le match du stade Olympique ressemble à une aimable partie de campagne. Je n'irais pas jusqu'à dire que la semaine précédente, c'est l'exact 'inverse qui prévalait si on compare les matchs au stade de France et à Murrayfield mais il y a qd-mm un peu de ça non ? Le match d'hier a été plié assez vite quand au résultat final, ce qui rend la suite somme-toute logique avec une équipe Anglaise qui et c'est selon, à chaque action "suffit sa peine", déjoue, surjoue un peu en ne faisant pas tous les efforts collectifs de concentration nécessaires pour faire enfler démesurément le score. Pour les Anglais, l'objectif est rempli sans trop se mettre dans le dur, en ayant procédé à un peu de turn-over (incorporation de nouveaux joueurs + qqs essais organisationnels), sans briller mais sans connaitre les affres du stress. Peut-être ont-ils aussi bénéficié du match au stade de France de la semaine précédente pour déceler un certain nombre de faiblesses qu'ils ont assez vite plutôt pas mal exploité pour se rendre le match facile ? Enfin, et ça fait trois ou 4 ans qu'on le constate, les Anglais ont pris pour habitude de monter crescendo leur niveau de pratique sur la durée de la compétition. Je ne crois pas qu'en terme d'implication/concentration que ce sera la mm équipe qui viendra à Paris pour clôturer l'exercice... Pour ce qui est des Italiens, oui, le delta avec les meilleures Nations européennes tend à se creuser si on se fie à la litanie de défaites et plus encore à l'écart de points. Dans des structures de matchs radicalement différentes, sur ces deux matchs consécutifs l'écart final est somme-toute très équivalent. Un peu plus d'une trentaine de points d'écart...C'est sûr que ça fait beaucoup qd les choses se répètent pour rendre crédible leur participation au Tournoi. Plus encore que le nombre de points encaissés, c'est le nombre de points marqués qui est inquiétant, qui pose question ! Je pense cependant que quand on regarde dans le rétro (le grand et le petit), remettre aujourd'hui en question leur participation n'est pas totalement justifié. Si on regarde du côté de la grande histoire, nous autres Français avons mis bcp de temps pour exister face aux nations Britanniques lorsque nous fûmes conviés à participer au Tournoi...Si le Britannique fier et dédaigneux (humour) avait décidé alors de nous laisser à quai après une litanie de défaite; aujourd'hui le Rugby Français ne serait tout au plus un aimable divertissement pour étudiants en mal d'exotisme (un peu à l'instar de Foot US )...Si on regarde dans le petit rétro de l'histoire plus récente, on doit aussi considérer la victoire Italienne en U20 face à ces mms Anglais il y a tt juste 48 heures. Plus généralement depuis 4 ou 5 ans les U20 Italiens existent d'ailleurs bcp plus que leurs ainés d'il y a 10 ou 15 ans sur la scène internationale en U20 (il y a 4 ans ils font un 1/4 de finale en CDM). Bref, l'incubateur est plutôt sur le bcp mieux si combien-mm on n'en voit pas encore les effets chez les grands. A considérer aussi franchise Italienne qui existe bcp plus sur la scène européenne (la ex ligue Celte) qu'au tout début de leur intégration où c'était défaite sur défaite. Enfin, les dernières rencontres (il est vrai peu nombreuses) jouées face à des Nations du 2ème rang se sont traduites dans l'immense majorité des cas par des victoires. Aujourd'hui l'Italie, c'est un peu le mauvais élève de la classe mais avec la mention : " Peut (bcp) mieux faire"...Je pense aussi que, hasard générationnel, il manque deux ou trois joueurs d'excellent niveau individuel et avec un fort pouvoir charismatique pour tirer squadra vers le mieux. Un peu à l'instar d'un D.Dominguez puis d'un S.Parisse qui incarnaient une forme de leadership sur toute l'équipe. Bref, la structuration générale du Rugby Italien est je crois plutôt meilleure qu'il y a qqs années lorsqu'ils furent invités mais il manque ces qqs joueurs de gros calibre qui leur feraient franchir un cap. Enfin, dernière chose, je pense qu'aujourd'hui, le rugby Italien est malgré tout un peu plus ambitieux qu'au début de leur aventure dans le VI Nations. Le schéma somme toute simpliste était combat devant et occupation le ballon ne passant que rarement au-delà du numéro 10. Ca suffisait pour limiter la casse, se fendre de temps à autres d'un exploit mais chacun sait qu'aujourd'hui au meilleur niveau ça constitue un plafond de verre un seuil limitant pour espérer gagner.
gilbertgilles
gilbertgilles
De l'Italie, on n'attendait pas grand chose( quoique sur ce match ils étaient à cent coudées en dessous du match vs/ France ) mais des Anglais aussi apathiques et démotivés, j'en avais rarement vu! Quel manque de respect pour les Italiens, pour les supporters Anglais et pour le public en général! Fallait être masochiste pour regarder cette purge jusqu'au bout! ! Quelque chose est pourri dans le Royaume d'Angleterre et si on les jugeait que sur ce match là, ils ne feraient pas peur à grand monde! Mais,mèfi, la fourberie n'a pas de limites 😊
Yoooooooy
Yoooooooy
Rien compris. Les Italiens étaient méconnaissables en défense (mais pas tant que cela en attaque). On connaît leur manque de constance mais ça fait des années que je n'avais pas vu un tel écart entre deux de leurs matchs (sans compter leur première mi-temps contre les AB). Les Anglais c'est presque pire. Ils auraient pu leur en mettre 60 en continuant à jouer aussi mal, finalement ils plafonnent à 33 dans une deuxième mi-temps sous Xanax... Je me suis rarement autant fait ch... devant un match.
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