L’espoir était là… jusqu’à la 51e minute et le carton jaune de Paul Gabrillagues. La suite on la connait, menés 8-11 à la Mi-Temps, les Blacks renversent la vapeur et passent nos bleus à la moulinette. 52-11. Score fleuve et sans appel.
Pourtant, tout était bien parti avec de l’intensité dans les lancements de jeu, une bonne conquête, une bonne défense et surtout une interception de l’ailier clermontois Rémy Grosso. Pour l’Equipe, Mathieu Bastareaud s’exprimait : « La première période on était bien en place. On a réussi à les faire douter […] On est peut-être même surpris de mener à la pause ».
Le Résumé Vidéo via Canal+ :
La suite sera tout autre. Les Blacks mettent la main sur le ballon et poussent les Français dans leurs retranchements. Les Néo-Zélandais chantent et les tricolores déchantent. « Les Néo-Zélandais font des choses simples mais très bien. Ce genre de matches se jouent sur des détails. C’est le cas : un plaquage loupé, un manque de communication en défense. Ça ne pardonne pas » poursuivait le capitaine du XV de France. Morgan Parra était même plus pragmatique au micro de Canal +: « En deux passes ils nous marquent un essai ». Des analyses simple et empli de vérité, les hommes de Steve Hansen ne se sont pas fait prier pour percer la meilleure défense du dernier Tournoi des VI Nations. Les essais s’enchainent, huit au total, jusqu’à atteindre la barre des 50 points.
On peut se questionner du double plaquage litigieux subi par Rémy Grosso, qui aurait pu valoir une sanction mais les 70% d’occupation pour les coéquipiers de Luke Whitelock mettent en évidence une vraie domination territoriale. Difficile pour les hommes de Brunel d’inverser la tendance dans de telles conditions. Il reste encore 2 matchs pour que le XV de France, arrive à parfaire son jeu face à des All Blacks qui semblent pratiquer d’une tout autre manière le rugby tel qu’on le connait. « Il faudra montrer beaucoup d’orgueil et de fierté la semaine prochaine. » disait Mathieu Bastareaud voire « beaucoup de combat et des coups de casques » s’exprimait Maxime Médard.