La réaction était attendue. Et elle a eu lieu. Comme en 2020 et en 2022 après leur succès mémorable sur les All Blacks, les Pumas ont été débordés ce samedi sur la pelouse de l'Eden Park. Vainqueurs 38 à 30 la semaine dernière à Wellington, les Argentins ont subi le courroux néo-zélandais.
En 2020, l'Argentine avait encaissé un 38 à 0. Deux ans plus tard, la fessée avait été plus sévère : 53 à 3. Ce samedi, on a longtemps cru que la Nouvelle-Zélande allait punir plus durement ses adversaires. Score, final 42 à 10.
Aux citrons, les locaux menaient en effet 35 à 3. Il n'y avait qu'une équipe sur le pré détrempé de l'Eden Park. Plus puissants et surtout plus réalistes et précis malgré l'humidité, les All Blacks ont concrétisé toutes leurs occasions ou presque.
Ardie Savea, Beauden Barrett et Caleb Clarke ont tous marqué dans le premier acte. Tout comme Damian McKenzie et Will Jordan. Ce dernier s'est même offert un doublé dès la reprise.
La barre des 40 unités était franchie et on craignait que la fessée ne soit une fois de plus mémorable. Mais les Pumas ont réagi et investi le camp néo-zélandais. Donnant du fil à retordre aux locaux jusqu'à inscrire un essai pour l'honneur par le Toulousain Juan Cruz Mallía.
Le deuxième acte a été plus brouillon côté All Black. De quoi donner du travail à Robertson pour la suite de la compétition. Fin août, la Nouvelle-Zélande ira en Afrique du Sud pour un choc qui promet.
Le sélectionneur pourra notamment compter sur un Will Jordan qui, pour son premier match en tant que titulaire depuis son opération à l'épaule, a montré qu'il n'avait rien perdu de ses cannes. Comment souvent, Savea a été déterminant ballon en main que Tupou Vaa'i, en l'absence de Scott Barrett et Patrick Tuipulotu, a marqué les esprits.