Le RC Toulon défend les arbitres et la vidéo

C'est LE débat récurrent de ce début de saison : l'arbitrage vidéo suscite la polémique. Avec l'application des nouvelles règles, l'arbitre peut faire appel à la vidéo en remontant à deux rucks ou à deux mauls précédant un essai et même s'aider de la vidéo pour juger une phase statique litigieuse. Problème, le jeu en devient haché et les spectateurs doivent souvent patienter de longues minutes avant que l'arbitre ne prenne une décision. Et encore, certains entraîneurs comme Laurent Labit contestent certaines d'entre elles... Face à tant de critiques, le RC Toulon défend les hommes aux sifflets à l'image de son président, Mourad Boudjellal :

On a beaucoup tapé sur les arbitres depuis quelques années. Pas que moi. Aujourd'hui, ils sont dans la crainte. On leur a donné un outil pour se protéger, on ne peut pas leur reprocher de l'avoir sur-utilisé. […] On ne peut leur reprocher d'être craintifs et sur la défensive. Ils vont sûrement trouver le juste équilibre.

De son côté, Alexis Palisson avoue que les « les prises de décisions durent presque cinq minutes » ce qui « hache vachement le match. On dirait du football américain. » Son entraîneur, Bernard Laporte a aussi un avis sur la question :

Les arbitres ne font qu'appliquer les directives qu'on leur impose, notamment à l'International Rugby Board. Ce ne sont pas les arbitres qui se font plaisir avec un ego surdimensionné de dire « on va demander la vidéo » à chaque fois qu'il y a un essai. Que l'IRB cherche à trouver des solutions pour que tout avance, ça me semble bien. Mais ça enlève de la spontanéité à notre sport. Si à chaque fois qu'il y a un essai on remet en question les arbitres, ça fait beaucoup.

D'accord avec les Toulonnais ? Découvrez leurs témoignages en intégralité :

Crédit vidéo : RMC Sport