Mermoz, « le centre français le plus créatif à l’heure actuelle »
Pour Planet Rugby, la surprise ne vient pas tant des joueurs retenus mais des absents, même si la présence de Xavier Chiocci, « testé puis laissé de côté en novembre », et de Fulgence Ouedraogo, « qui avait tellement reculé dans la hiérarchie qu’il était même annoncé du côté de l’équipe de France à 7 », en a étonné plus d’un. L’absence des trois "Maximes" - Machenaud, Mermoz and Médard – pousse au questionnement. Le premier « est sans doute le meilleur neuf du Top 14 après avoir porté le Racing-Métro pendant des semaines et progressé face aux perches ». Quant au second, « il est toujours le centre français le plus créatif. Ses capacités en termes de distribution font qu’il est complémentaire de n’importe quel joueur au centre. » En dépit de tout cela, le site anglais estime qu’il y a une certaine cohérence dans ce groupe. « S’il est difficile de s’enthousiasmer devant une équipe qui va certainement débuter le mondial avec le second ouvreur blessé de Toulon, la base d’une bonne équipe est là, et on sait que la France élève son niveau de jeu durant la Coupe du monde. » Planet Rugby attend de voir les signes d’un plan de jeu lors des matchs amicaux pour savoir si les Bleus pourront encore atteindre la finale.
Une deuxième ligne trop physique et pas assez athlétique
Du côté de Rugby World, on reste également dubitatifs face aux choix concernant la charnière. « Les trois demis de mêlée sont de bons joueurs, mais c’est à l’ouverture que la France a des problèmes. » Le site anglais de pointer du doigt non pas Michalak mais Trinh-Duc en rappelant que sa dernière cape remonte à février 2014 et qu’il a été écarté des terrains pendant 6 mois suite à une fracture de la jambe. « Il a été correct depuis son retour en mars, mais face au Stade Français samedi dernier, il est arrivé second derrière Morne Steyn. »
Devant le retour de Louis Picamoles est une bonne chose, le troisième ligne étant « proche de retrouver son meilleur niveau, en combinant sa féroce puissance et son intelligence dans le placement. » Mais Rugby World a des doutes en ce qui concerne la deuxième ligne, Alexandre Flanquart, Yohann Maestri, Sébastien Vahaamahina et Pascal Papé ne pouvant être considérés comme des « joueurs de classe mondiale, trop physiques et pas assez athlétiques » malgré les explications de Philippe Saint-André. Le premier match contre l'Italie donnera un premier élément de réponse quant à la perspicacité des choix du sélectionneur.
VIDEO. Coupe du monde - XV de France. Les explications de Philippe Saint-André sur le groupe des 36