"Non, je n’ai jamais douté." Invité du RMC Sport Show, Bernard Laporte l'affirme : Jacques Brunel n'a jamais été en danger. Et ce, malgré une série de cinq défaites d'affilées (Pays de Galles, Nouvelle-Zélande x3, Afrique du Sud) seulement stoppé par le récent succès des Bleus sur les Pumas, 28 à 13.
Les 5 points de la victoire du XV de France face à l'Argentine (28-13)Pas en danger, Brunel ? Guy Novès n'avait pas survécu à une série identique, il y a un an. "Je connais Jacques Brunel. C’est pour moi le meilleur technicien français. Il a été mon adjoint. J’ai travaillé pendant six ans à ses côtés. Mettre Jacques Brunel ne me posait aucun problème... Je savais où j’allais. Mais il faut des résultats, c’est une évidence."
Sur le plateau, le président de la FFR est également revenu sur les différences entre Brunel et son prédécesseur. Qu'a-t-il apporté de plus ?
Deux choses. Un état d’esprit, un esprit d’équipe mais surtout une facilité à collaborer avec les clubs qu’on n’avait pas. Pour moi, c’est l’un des éléments déclencheurs du départ de Guy Novès. On ne fonctionnait pas avec les clubs, ce n’est pas vrai. Il me disait oui, mais on ne fonctionnait pas avec les clubs. Quand je vois que Jacques Brunel va toutes les semaines dans un club, qu’il y passe du temps… [...] Jacques a apporté ça. Il a pacifié la relation avec les clubs du Top 14. C’est normal qu’un entraîneur du Top 14 soit invité à la table, participe et donne son avis sur un joueur ou un autre joueur. Le sélectionneur écoute tout le monde et après, il fait sa synthèse. Mais ce n’est pas possible de dire : Vous, vous n’êtes pas invité.
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