VIDEO. Bernard Laporte lance un ultimatum au staff du XV de FranceTrois, c'est le nombre de victoires demandées par Bernard Laporte pour la prochaine tournée d'automne. Le président de la FFR a fixé un objectif élevé aux Bleus et à leur sélectionneur, Guy Novès. Ce dernier sera-t-il débarqué en cas de nouvelle tournée catastrophique ? Au programme des Tricolores : deux matchs face aux All Blacks, un test face aux Springboks et un dernier contre le Japon...
Pour beaucoup, cet ultimatum est une première étape qui doit mener vers le départ de Novès, un départ qui serait voulu par Laporte. La raison ? Les deux hommes ne s'aimeraient pas. Au moment de faire le bilan de la tournée en Afrique du Sud, l'ancien manager du Stade Toulousain a été interrogé par le Midi Olympique sur sa relation avec son président, ancien rival sur le terrain comme sur le banc :
On a dit partout : "ils ne s'entendaient pas". On jouait l'un contre l'autre, point barre ! J'ai déjà échangé avec Bernard de sujets tout autres que le rugby, nous avons d'autres intérêts en commun. Notre animosité a été entretenue médiatiquement. C'est vendeur de mettre deux lions face à face, surtout quand leurs équipes sont dans le haut du tableau. Mais nos rapports sont aujourd'hui tout ce qu'il y a de plus sain. La semaine où il est venu ici, en Afrique du Sud, il a été à hauteur de l'événement. Parce qu'il connaît le haut niveau. Il sait ce que c'est de partir en tournée, d'y prendre des danses et parfois de gagner. Il connaît le haut niveau et les chemins tortueux qui y mènent. Il les a expérimentés. Je le ressens. Dès lors, on s'inscrit dans des échanges et des rapports facilités. Un rapport qui m'a franchement convenu.
Novès précise : '"il faut dire une fois pour toute que nous avons des rapports normaux." Il y a deux semaines, Laporte avait débarqué en Afrique du Sud en pleine tournée, après des déclarations dans la presse concernant l'implication des joueurs français. Novès lui avait alors répondu. Il poursuit dans le Midol : "son intervention auprès des joueurs était celle d'un président, jamais d'un coach. Et toujours dans le sens du travail. Il n'a pas cherché à imposer sa personnalité au détriment de la nôtre."
XV de France : Bernard Laporte hausse le ton et recadre les Bleus