Ce mercredi 7 juillet commencera la tournée australienne du XV de France. Au programme, trois matchs entre le 7 et le 17 juillet avec un groupe novice de 42 joueurs. Le staff français a dévoilé la composition et on peut y retrouver Gaëtan Barlot au talon et Melvyn Jaminet à l'arrière. Une équipe novice sur la scène internationale, mais avec des qualités indéniables à chaque poste. Ce sera l'occasion pour Fabien Galthié de tester quelques joueurs afin de bousculer la hiérarchie.
Si l'Australie est l'adversaire du mois, le sélectionneur d'origine néo-zélandaise Dave Rennie a lancé les hostilités en dirigeant son discours sur l'intensité et la jeunesse du groupe français. À cela, le staff a tenu à répondre en affirmant qu'ils seront prêts et qu'il faut toujours se méfier des Français, même sans leurs superstars. Fabien Galthié tient à rappeler à l'ordre les Australiens sur leur stratégie de jeu qui pourrait échouer : "Je pense que c'est une équipe qui va mettre beaucoup d'intensité, comme dirait Shaun Edwards, de physicalité. Ils vont essayer de nous dominer physiquement, nous faire mal. Parce qu'ils s'imaginent qu'on est une équipe jeune donc un peu inexpérimentée, ils s'imaginent qu'on va les regarder jouer. Ils vont chercher à prendre de la place et donc à dominer physiquement le combat."
Derrière, Raphaël Ibanez estime que ce discours sur l'intensité est plus dirigé vers les propres joueurs de Dave Rennie, qui peuvent également être assimilés à de jeunes joueurs sans leur charnière White-O'Connor : "Il y a eu quelques mots prononcés par le staff australien qui peuvent nous donner une indication, mais c'est assez logique puisque Dave Rennie est un entraîneur néo-zélandais. Ils ont cette culture de la férocité et du combat, il doit imaginer que les Australiens, ses joueurs, peuvent en manquer. C'est peut-être une forme de message qu'il envoie à ses joueurs. Mais finalement, qui a une certaine résonance chez nous avec cette jeune équipe que nous allons présenter et qui attend avec impatience de relever ce challenger qui nous est imposé... par mots interposés. Est-ce qu'on doit le prendre à la lettre justement, c'est l'action qui le dira, qui donnera le ton."