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Vidéo. Bousculé par Paris, le Stade Toulousain prend quand même le bonus pour boucler l'année en beauté

Avec une victoire pleine de maîtrise et un bonus offensif glané sur le fil face à un Stade Français accrocheur (38-23), le Stade Toulousain reprend les commandes du Top 14.

Jules Pineau 30/12/2024 à 10h55
Ramos Willis et consorts se sont sortis du piège parisien. crédit photo : BeInSport
Ramos Willis et consorts se sont sortis du piège parisien. crédit photo : BeInSport

Le Stadium de Toulouse, plein à craquer pour cette ultime rencontre de l'année, n'a pas vu les Rouge et Noir dérouler leur rugby champagne habituel. Pourtant, même sans Antoine Dupont (forfait de dernière minute), le collectif d’Ugo Mola a prouvé qu’il avait des ressources inépuisables, emmené par un Peato Mauvaka XXL et un Paul Graou très à l’aise dans les habits du maestro.

Un début sous tension, des Parisiens qui résistent

Si certains espéraient un récital, ils ont d’abord eu droit à un match haché. Les mêlées interminables et les imprécisions ont rythmé une première demi-heure où le Stade Français, malgré une défense agressive, n’a pas su capitaliser sur ses rares incursions.

Côté toulousain, Julien Marchand, fidèle à lui-même, a ouvert les hostilités en puissance dès la 14ᵉ minute, récompensant un travail de sape du pack. Quelques minutes plus tard, Paul Graou – titulaire en l'absence de Dupont – a doublé la mise après une récupération éclair. À la pause, les locaux menaient logiquement 14-6, bien que freinés par des Parisiens tenaces.

Une deuxième mi-temps électrique

Au retour des vestiaires, la rencontre a pris un autre ton. François Cros a allumé la mèche avec une percée dévastatrice, parfaitement conclue par Romain Ntamack. À ce moment-là, Toulouse semblait en contrôle (21-6).

Mais Paris, porté par son deuxième ligne Pierre-Henri Azagoh, a rapidement répondu : une course incroyable de 30 mètres pour ramener son équipe à portée (21-13), avant que Louis Carbonel ne convertisse une pénalité (21-16).

Le suspense était entier à l'heure de jeu, mais il en fallait plus pour ébranler la sérénité du leader. Thomas Ramos, impeccable au pied toute la soirée, a redonné de l’air aux siens avec une pénalité avant que Peato Mauvaka ne vienne conclure un ballon porté d’école. Une réponse cinglante à la réduction du score de Charles Laloi, qui avait momentanément ravivé les espoirs parisiens.

Pour sceller le sort de cette rencontre, Mauvaka a doublé la mise à cinq minutes du terme, emportant tout sur son passage. Victoire bonifiée, leader du Top 14, et un Stadium en fusion pour dire adieu à 2024.

Theobit
Theobit
Déçu du résultat pour le jeune SF qui a tenu jusqu’à la 60e je crois. Un bonus défensif n’aurait pas été démérité au vu de leur engagement et du mauvais jeu déployé par le ST. Il a été dit que les Dieux du rugby étaient avec Toulouse, et il est vrai que sans un peu de veine de NTK et Garou, le score aurait pu être plus serré.
potemkine09
potemkine09
Bon beh, la victoire fut laide et laborieuse, à cause aussi d'un bon SF. Une chose par contre, dès que le Stade a eu besoin de se battre pour le bonus, c'était imparable en quelques minutes. Dommage qu'il n'y ait eu cette rigueur tout le match, mais 5 points dans la musette et contrat rempli.
jujudethil
jujudethil
Il n’y a pas besoin de faire un schéma c’est très clair, quand Toto Dupont n’est pas là ,ça ne gagne pas pareil, c’est plus poussif
Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
Bon match du SF qui a posé des problèmes au ST. Beaucoup d'en avants etc ... Jeu moins basé sur le défi individuel et le jeu dans la défense. Le ST a reculé un peu son jeu ou cherche un peu trop de défi physique. A voir sur la saison ... Au-delà de ce match, on se rend compte que les clubs de la régions parisienne possèdent aux-aussi un bon réservoir de jeunes. On le voit lors des ces matchs, le Racing et le SF ont aussi largement les moyens de former et proposer du jeu sans forcément s'en remettre à des Farrels ou autres ... Je suis certain que le jour où ces clubs changeront de politique, il y aura un grand souffle sur le rugby français.
Chandelle 72
Chandelle 72
Toulouse aussi a le droit de gagner moche ! Dès le début, Ugo Mola n'était pas content de ses joueurs, je l'ai rarement vu aussi fâché malgré un déroulé au score pas inquiétant ! Les Parisiens étaient motivés pour deux, n'ont rien lâché de tout le match et bien gêné des Toulousains qui avaient peut-être déjà la tête au Réveillon de demain ! Bonne saint Sylvestre tout le monde 🎉🎇
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