Aux chapitres de regrets, le manque de résultat par rapport à l’investissement du président mais aussi des hommes. « Je trouve que l'équipe a progressé par rapport à l'année dernière en termes d'état d'esprit. On a eu beaucoup de blessés derrière, jusqu'à huit ou neuf en même temps. » Reste que Thomas Savare avait espéré mieux compte-tenu de l’effectif en présence : « Par rapport à la masse salariale qu'on a aujourd'hui, le rendement n'est pas extraordinaire. » Pour la saison prochaine, le président veut voir plus loin dans le recrutement. Si celui-ci avait été raisonnable l’an passé, il va être « plus ambitieux » sans pour autant revoir les objectifs à la hausse : « Ça fait deux ans qu'on rate les barrages, ce n'est pas le moment d'augmenter les ambitions. »
« Le club n'est pas mort, il n'est pas passé loin mais il n'est pas mort. »
Pas question cependant pour lui d’aligner les Euros comme il a pu le faire lors des deux derniers exercices. « Ça ne me semble pas envisageable. » Thomas Savare, dans son optique d’« investissement-passion », va certainement revoir son apport à la baisse même si comme beaucoup d’autres clubs de Top 14 « le Stade Français est en déficit ». Pour compenser, le club et son dirigeant tablent sur le retour du public dans son nouvel écrin, le stade Jean-Bouin : « C'est son outil de travail. C'est essentiel pour le développement du club. Je pense que le Stade Français va retrouver une partie de son public et en développer une autre. » Une condition sine qua non pour l’avenir de cette équipe passée pas loin de la rétrogradation administrative en 2011. « Le club n'est pas mort, il n'est pas passé loin mais il n'est pas mort. »
Source : francetvsport.fr