1 034 milliard d'euros, ce pourrait être ce que possèdent certains des sportifs les mieux payés de la planète comme Lebron James ou Cristiano Ronaldo sur leurs comptes en banque. Mais c'est en réalité le poids économique du rugby français. Ce qui en fait le 2e sport derrière le football en termes de poids économique dans les territoires, indique Pierre Mescheriakoff, directeur de Deloitte Finance. Son cabinet a été mandaté par la Ligue nationale de rugby pour mener cette première étude sur les deux championnats professionnels, le Top 14 et la Pro D2, ainsi que sur ses propres activités.
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— LNR Officiel (@LNRofficiel) 3 octobre 2017
Lors de la saison régulière 2015-2016 ainsi que durant les phases de poules européennes puis lors des phases finales de Top 14 et de Pro D2 en 2016-2017, "ce ne sont pas moins de 450 millions d'euros d’impacts économiques indirects ou induits qui sont générés", explique le rapport publié ce mardi par la LNR. Quant au poids économique direct, à savoir les dépenses des clubs et de la ligue (430 M €) et celle des spectateurs (153 M €, hors billetterie), il s'élève à 583 millions d'euros. Des chiffres qui n’intègrent pas les investissements dans les stades. Sachez ces derniers ont réuni 4,3 millions spectateurs durant la période de l'étude.
Paul Goze, Président de la LNR
Le rugby professionnel, ce n'est également pas qu'une manne financière pour l'état (134 M € de contribution fiscale et sociale). Il fait aussi vivre les territoires avec 5 280 emplois créés ou conservés en France, dont 1 780 seulement dans les clubs de Top 14 et de Pro D2.