Hager aurait alors suivi Urios dans les couloirs du stade pour lui faire part de son mécontentement. « Il m'a parlé de loin et je n'ai pas bien compris, je suis allé lui demander ce qu'il m'avait dit et il m'a bousculé », raconte l'entraîneur des Oyomen. Jusque-là, rien de plus grave qu'une petite explication virile. Mais ce n'est pas tout, puisque Hager affirme quant à lui avoir reçu un « coup de tête par derrière », supposément administré par Romain Rollier, le préparateur physique-adjoint de l'USO. Selon le Midi-Olympique, au moins 3 témoins auraient assisté à cette « Brandao », dont deux photographes, qui parlent d'un coup de poing et non d'un coup de tête.
« J'ai été agressé verbalement et physiquement. C'est regrettable. Je ne souhaite faire aucun commentaire. Il y a des gens compétents dont le travail est de juger de ce genre de choses. » (Jean-Philippe Hager, dans Midi-Olympique)
Si le corps arbitral n'a pas signalé l'incident, la FFR a été mise au courant et pourrait décider de mener une enquête. De son côté, le président du LOU, Yann Roubert, a souhaité calmer le jeu : « L'arbitre vidéo n'a rien vu sur les images. Est-ce que Canal + en a ? En leur absence, cet événement ne mérite pas d'être commenté. S'il s'est passé quelque chose, c'est évidemment inacceptable. Mais il ne faut pas juger sans pièces matérielles ».
Affaire à suivre, donc...