On le sait, chaque année, les clubs se livrent à une guerre sans merci concernant le recrutement. Qui frappera le plus fort, qui dégotera les meilleurs coups ? On voit en tout cas en ce moment que les écuries du Top 14 carburent à plein régime pour déjà signer leurs futurs talents de la saison prochaine. Lors de la dernière intersaison, ce sont probablement La Rochelle et Toulouse qui ont frappé le plus fort en officialisant un recrutement à la fois qualitatif et quantitatif. Yoan Tanga, UJ Seuteni, Teddy Thomas, ou Antoine Hastoy ont débarqué sur les bords de l'Atlantique alors que Melvyn Jaminet, Ange Capuozzo, Pierre-Louis Barassi, Alexandre Roumat ou encore Arthur Retière ont rejoint Ernest-Wallon. Un mercato qui, forcément, fait encore réagir en ce moment :
Quand on voit Toulouse recruter autant, on se demande comment ils font. Pareil quand on voit La Rochelle recruter autant cet été, on se demande comment ils font ! Quand le Racing 92 attire de grands noms, on se dit que le club est dans l'immobilier et dans le vin et qu'il paye les joueurs en vin et en immobilier. Tous les fantasmes sont permis ! - Jacky Lorenzetti via le podcast Crunch de L'Équipe
Reste que le club francilien n'a pas non plus un effectif que l'on paye au lance-pierres, avec ses stars Finn Russell, Gaël Fickou, Camille Chat ou Cameron Woki. Et qu'ailleurs - et nos regards vont vers Toulouse - certains clubs parviennent à attirer des garçons renommés avec autre chose que des grands coups de pognon... En ce sens, il est vrai que le recrutement du Racing fut,cette saison, moins punchy qu'il y a quelques années. De très beaux coups sont arrivés comme Francis Saili, Christian Wade ou Kitione Kamikamica et en dehors de Warrick Gelant venu remplacer Kurtley Beale, aucune star sudiste n'a débarqué cet été du côté du Plessis-Robinson. Voilà qui s'explique certainement par les limites du salary cap actuelles. C'est du moins ce qu'en pense le président des Ciels et Blancs.
RUGBY. Top 14. Ce n'est pas une erreur, le Racing 92 attire moins de supporters qu'en Pro D2"C'est compliqué d'avoir une méga star maintenant. Le nom d'un joueur circule en ce moment, on nous dit plus d'un million d'euros l'année, on n'ouvre même pas le dossier ! Ce n'est pas possible !" M. Lorenzetti fait-il référence à Beauden Barrett, l'ouvreur des All Blacks, dont le CV a circulé récemment sur la table des dirigeants franciliens ? Probablement. Reste que même sans vedette néo-zélandaise, le Racing serait sur le point d'engager une autre pointure de notre jeu : "On est peut-être en train de signer un très grand joueur, mais ce n'est pas un 10. Au niveau du recrutement, on ne peut pas faire sans avoir l'avis de Stuart Lancaster." Pour rappel, l'ancien sélectionneur de l'Angleterre sera à la tête des Racingmen la saison prochaine, à la place de Laurent Travers.
