Le Stade Toulousain s’annonce avec un effectif classique : Ramos arrière, Mallia et Kinghorn en bord de touche, Barassi et Chocobares au centre. A la charnière, Ntamack et Graou, un tandem qui commence à bien se connaitre.
La troisième ligne se compose de Willis, Jelonch et Cros, tandis que le duo de seconde ligne sera Flament–Brennan. En première ligne, Aldegheri, Marchand et Neti devraient assurer un lancement costaud.
Banc : équilibre et polyvalence
Discret mais dense, le banc toulousain mêlera joueurs de combat et impact. Cramont en talon, Baille et Merkler en piliers, Roumat en remplaçant possible de Jelonch sans oublier Meafou. Lebel offrira de la vitesse, Saito un coup de jus supplémentaire, et Ahki de la puissance en cours de partie.
Plusieurs zones s’annoncent décisives. Mallia et Kinghorn doivent fournir des solutions aériennes et percussion. Dans le pack, Jelonch–Cros–Willis devront imposer une première domination physique face au bloc de Bayonne.
Enjeu : imposer le tempo d’entrée
Face à l’engouement bayonnais, Ugo Mola mise sur l’expérience. Ce XV démontre un souci de stabilité, avec plusieurs cadres pour assurer la régularité dans les moments clés – touche, rucks et phases de récup’. L’objectif : ne jamais baisser le niveau d’exigence.
Cette compo vise à maîtriser instantanément le match. Ntamack et Ramos devront distiller du jeu, la troisième ligne imposer l’intensité et le banc réinjecter de la fraîcheur décisive. Un scénario classique du Top 14, mais redoutable s’il est bien exécuté.
Toulouse envoie un message clair : pas de révolution, mais une structure affirmée, solide et expérimentée. Face à un Bayonne qui a beaucoup donné mais qui veut encore croquer, c’est bien la régularité et l’anticipation qui feront la différence. Le chemin vers la finale semble tracé... à suivre dès vendredi.