Cette histoire aura fait grand bruit, pour très peu, pendant près d'une journée. Remettons-nous dans le contexte. Le Stade Toulousain se déplaçait ce samedi soir sur la pelouse de Brive. Une rencontre remportée par les hommes d'Antoine Dupont (8-26), à 14 pendant une grande partie du match. S'il n'y avait rien à dire sur le terrain, certaines personnes ont remarqué que durant 14 secondes, les joueurs du Stade Toulousains ont joué... à 15. Une erreur qui n'a absolument rien changé à la physionomie de la rencontre. Mais voilà, côté briviste, des rumeurs annonçaient qu'une possible réclamation pourrait être faite auprès de la LNR. Finalement, et après de nombreuses critiques, il n'en sera rien. Le président du CAB, Simon Gillham, s'est d'ailleurs lui-même exprimé à ce sujet auprès de Rugbyrama.
VIDÉO. Top 14. Le match Brive - Toulouse pourrait être rejoué selon Rugbyrama !"Ce qui s’est passé, c’est que nous avons signalé à la LNR cette supériorité numérique samedi soir, par précaution. Il fallait le faire à ce moment-là. Nous avons respecté une certaine procédure, il fallait même payer pour ça. Après, nous sommes allés nous coucher et dimanche matin, nous avons examiné la situation, nous avons pris conscience qu’il n’y avait rien à dire (...) La supériorité toulousaine était manifeste, nous avons donc décidé de ne rien faire, nous avons retiré notre signalement. Nous ne pouvions qu’admirer la performance des Toulousains qui étaient meilleurs que nous sur le terrain. J’ai appelé Didier Lacroix qui m’a remercié. Je pense qu’on pourrait juste parler de cette histoire au quatrième arbitre, pas plus". Cette décision confirme donc la victoire des Toulousains, qui se replacent idéalement dans la course aux phases finales. Ces derniers pourraient même recevoir en barrage, chose inespérée il y a quelques semaines. De son côté, le CAB devra faire un coup au Stade Français lors de la dernière journée, ou bien espérer une défaite de Perpignan face à l'UBB.
Top 14. Après la défaite face à Toulouse, gros coup dur pour Brive dans la lutte pour le maintien