Le feuilleton de l'été a pris fin cette semaine. Mardi, le Fidjien Timoci Nagusa a eu un long entretien avec le président de Montpellier, Mohed Altrad, et son entraîneur Jake White. À l'heure actuelle, le meilleur marqueur d'essais du Top 14 l'an passé est suspendu. "Je n’ai pas le droit de m’entraîner jusqu’à lundi et n’ai pas été autorisé à aller au club pendant quarante-huit heures", confie ce dernier au Midi Olympique. Une décision qu'il comprend parfaitement en tant qu'employé du MHR. "C’est normal que ça se passe comme ça." Il n'était déjà plus payé et ne devrait également pas toucher la totalité des primes qu'il devait recevoir.
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— Jim Nagusa (@NagusaJim14) 17 octobre 2016
Néanmoins, il ne regrette rien. "Ne pas rentrer était véritablement un choix que j’ai fait en mon âme et conscience". Pour lui, régler ses problèmes personnels au Fidji relevait d'une plus grande importance même s'il avoue avoir eu peur d'être viré après l'épisode Matanavou à Perpignan. "Le club, lui, aura d’autres ailiers après moi. Personnellement, après le rugby, j’aurai toujours les miens." Il estime que s'il était rentré en laissant "le bordel derrière" lui, il n'aurait pas pu se concentrer sur le rugby.
Crédit photo : Instragram jnagusa
Il se dit désormais plus "sage" et même "plus fort que jamais". Il précise n'avoir pris que 3 kilos pendant ces 75 jours passés au pays contre 18 kilos par le passé. "Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais c’est un truc impossible à faire pour un Fidjien, normalement ! Ça prouve bien que je ne suis pas resté là-bas en vacances." S'il n'a pas l'autorisation de s'entraîner au club, il fait des séances de physique de son côté afin d'être disponible pour Montpellier le plus rapidement possible. Un retour encore indéterminé. "J’ai dit à Jake et au président Altrad que, quoi qu’il arrive, je respecterai leur décision et ne la remettrai pas en cause." Nul doute qu'il se devait être licencié, il ne resterait pas sans club très longtemps.
