TOP 14 : le Conseil d'Etat déclare ne pas être compétent pour juger le litige entre la FFR et la LNRSilencieux jusque-là, le Castres Olympique a décidé de se faire entendre. Dans un communiqué, le club tarnais est revenu sur le match reporté qui le concerne, soit la rencontre contre le Stade Français prévue le mercredi 19 avril. Mais aura-t-il lieu ? Pour rappel, la FFR ne souhaite pas que cette partie - comme Montpellier v Racing 92 - se joue. Et le Conseil d'Etat ne tranchera finalement pas le litige qui oppose les deux instances du rugby français...
Pour le CO, qui va devoir jouer en semaine après un choc contre le RCT quatre jours plus tôt, ce report pose question. Le président du club parle d'équité via un communiqué :
Pensez-vous, au nom de l’équité que vous mettez en avant pour justifier votre décision initiale de report, que nous allons pouvoir défendre nos chances à Toulon comme cela aurait été le cas avec le calendrier initial, alors que nous devons désormais disputer un autre match 4 jours plus tard ?
Il ne vous a pourtant pas échappé que nous sommes à la lutte avec le RCT pour une place de barragiste et que cette rencontre est décisive.
J’ajoute que, compte tenu des procédures engagées, nous ne connaitrons la décision de jouer le match contre le Stade Français qu’au mieux dans le courant de la semaine prochaine. Comment notre staff prépare le match à Toulon sans savoir avec certitude s’il y a un match à disputer 4 jours plus tard ?
Je veux juste vous démontrer que, l’équité sportive que vous mettez en avant, est en fait bafouée et qu’en son nom, vous avez créé de nouvelles contraintes inéquitables pour certains clubs pourtant en rien concernés par le projet de fusion et les problèmes qu’il a engendrés.
J’ai bien entendu vos explications justifiant le report compte tenu du contexte de la réunion du vendredi 17 mars avec les acteurs concernés des clubs parisiens, mais elles ne me convainquent pas et je suis désolé de vous dire que je ne suis pas le seul.
Je suis obligé aussi de constater qu’en créant un précédent visant à reporter une rencontre pour d’autres raisons que météorologiques ou sanitaires sans aucune concertation avec les clubs concernés et au demeurant, sans même solliciter la position de votre comité directeur, vous avez créé une situation inédite qui s’avère particulièrement fâcheuse pour le rugby professionnel (et par ailleurs bien entendu préjudiciable à mon club qui défendra ses intérêts avec la plus grande conviction).