« Je sais qu’il y a des relations amicales, voire plus, entre Jacky Lorenzetti et Paul Goze, mais on est dans un état de droit, pas dans un état de copinage ». Les mots sont signés Mourad Boudjellal dans une interview pour 20 minutes vendredi dernier. Dans cet entretien suite à sa lettre concernant le report des matchs du Stade Français et du Racing, le président toulonnais s’en est pris ouvertement au président de la Ligue. Remettant en cause le manque d’équité et la promptitude de cette décision et sous-entendant sa complicité avec Jacky Lorenzetti, avec qui il a un passé commun dans le milieu des affaires.
C’est une République de copains et de coquins. Aujourd’hui, je vous le dis, Paul Goze était au courant depuis le début. Il est intime avec Jacky Lorenzetti, rien ne s’est fait sans lui, et je ne comprends pas que le président de la Ligue n’est pas pris en compte, dans toutes les décisions qui ont été prises dernièrement, l’équité du Top 14 dont il est le garant.
Une sortie qui n’a pas du tout plu à Paul Goze. Lequel n’a pas hésité à montrer les crocs et à lui répondre dans un communiqué acerbe, hier, où il dénonce les mauvaises intentions du président toulonnais et écarte toute relation privilégiée avec le président du Racing.
Je ne peux pas accepter les accusations de copinage avec Jacky Lorenzetti que vous assénez. [...] Vous mettez en cause ma probité, mon honnêteté... [...] Je perçois parfaitement que vous êtes engagé depuis quelques semaines dans une entreprise de dénigrement systématique et une tentative de déstabilisation de la Ligue et de ma personne, non sans arrière-pensée politique.
#LNR
— LNR.FR (@lnr_fr) 20 mars 2017
► Suite aux propos tenus par M. Boudjellal dans le journal 20 Minutes, la réponse de la LNR pic.twitter.com/rCu7Oh3M0m
Las des accusations incessantes et coutumières de Boudjellal, l’ancien président de l’USAP a même terminé son discours par des allures de menace.
Dans ce cas précis, je dois vous avertir que je ne vous laisserai pas, ni vous ni qui que ce soit, mettre en cause mon honneur, mon honnêteté et ma probité, et par ricochet celles de l'institution que j'ai l'honneur de présider et de ses membres. Je vous le dis très solennellement et j'agirai en conséquence.
Des mots qui n’ont pas manqué de faire réagir, hier à nouveau, l’homme aux triples couronnes européennes dans un nouvel élan de provocation.
mort de peur ????
— Mourad Boudjellal (@mouradrct) 20 mars 2017
Y aura-t-il une sanction ? Un nouveau coup de gueule ? La suite dans le prochaine épisode.