C'est un débat vieux comme le monde du sport : sommes-nous champions si nous n'avons pas pris part au titre sur le terrain ? Certains diront que oui, d'autres que non et à ce propos, on se souvient que l'EPCR ne considérait pas la chose de la même façon que la LNR, il y a quelques saisons.
En ce sens, Melvyn Jaminet non plus, visiblement. L'arrière aux 20 sélections avec les Bleus fut en effet champion de France avec le Stade Toulousain la saison dernière, même s'il n'a pas participé aux phases finales à cause d'une blessure à la cheville.
VIDÉO. TOP 14. Brillant avec Toulon, Melvyn Jaminet envoie un signal fort au staff des Bleus
VIDÉO. TOP 14. Brillant avec Toulon, Melvyn Jaminet envoie un signal fort au staff des BleusFactuellement et au même titre qu'Ange Capuozzo, on est aussi en droit de se demander s'ils auraient été sur la feuille des matchs couperets, s'ils n'avaient pas été blessés. Rien d'une évidence vu la concurrence démentielle à Toulouse, ainsi que leur difficulté à enchaîner, même si leur talent, lui, est indéniable.
"C’est difficile de se sentir champion de France. Sur le papier, je le suis mais quand on est compétiteur..." explique Jaminet pour le Midi Olympique. Quand tu ne vis pas la phase finale, ni les trois-quarts de la saison, c’est compliqué de se sentir pleinement acteur… Tu vis le titre, mais différemment. Mais je tiens à le dire, je n’ai pas été assez bon pour jouer."
Si bien que l'enfant de Hyères à quitté la ville rose pour regagner son Var natal, en novembre dernier, malgré un contrat qui courait jusqu'en 2025. Petit à petit, il retrouve ses marques et gagne en galon sous le maillot du club au muguet, à l'image de ses 26 points inscrits à Bayonne il y a deux semaines.
"À Toulouse, je n’ai pas été moi-même, complète-t-il pour la même source. Quand tu casses un contrat de trois ans, oui, il y a une part d’échec. Je ne suis pas allé au bout de mes objectifs. Maintenant, je ne regrette pas mon choix d’avoir quitté le Stade toulousain. Je retrouve ce que j’étais venu chercher à Toulouse : une place parmi les leaders et du temps de jeu".
Reste désormais à retrouver les Bleus...


Juste le constat d'un échec qui peine les deux
Et que chacun semble aujourd'hui mieux
Le Stade avec un Blair qui est comme un poisson dans l'eau dans le jeu toulousain
Un Melvin qui retrouve du temps de jeu et un environnement qui semble plus adapté à sa personnalité au bord de la rade
Si on pouvait toujours rebondir comme ça