Bayonne – Clermont
Une affiche inédite pour deux équipes encore inexpérimentées à ce niveau. Si l’Aviron découvrira pour la première fois les phases finales de Top 14, l’ASM en a déjà connu de multiples. Mais le groupe actuel des Jaunards n’a que très peu d’expérience, puisqu’il accroche une première qualification depuis quatre ans. Cependant, des hommes comme Yato, Moala ou Urdapilleta pourraient amener tout leur vécu pour encadrer les jeunes.
En face, Bayonne peut s’appuyer sur son invincibilité à domicile. Jean Dauger n’est plus tombé depuis 2022 et le public basque va pousser fort derrière ses protégés. Plus solides sur l’entièreté de la saison, les partenaires de Camille Lopez semblent avoir un coup d’avance sur leurs adversaires du jour, malgré l’absence de cadres comme Tatafu et Tuilagi. Léger avantage aux locaux dans un choc qui se jouera dans les derniers instants.
RC Toulon – Castres Olympique
L’histoire est belle côté tarnais. Deux minots de retour dans leur jardin (Lebrun et Vanverberghe), un groupe soudé suite au tragique accident de Raisuqe. Tout est là pour sortir une grande performance dans un stade Mayol qui peine à faire corps derrières ses protégés. Xavier Sadourny a rendu Castres joueur et ça n’a rendu cette formation que plus dangereuse. En face, Toulon est prévenu.
Le RCT est-il traumatisé ? La défaite en barrage face à La Rochelle l’année dernière est restée dans toutes les têtes. Le revers en quart de finale de Champions Cup face au Stade Toulousain a complètement déréglé la machine varoise, qui paraissait en difficulté ces dernières semaines. Les 50 points encaissés au Vélodrome (toujours face aux Stadistes) ont fini de dresser un tableau peu rassurant pour les hommes de Pierre Mignoni.
Cependant, ce groupe semble taillé pour aller plus loin. Longtemps à la bagarre avec Bordeaux et le Stade Toulousain cette saison, le club au muguet a les épaules pour aller se frotter aux cadors du championnat. Pour cela, il faudra effacer un Castres Olympique qui adore ce genre de rencontre. Victoire de Toulon à l’arrachée sur une pénalité de Melvyn Jaminet de ses propres 22 mètres.
Grenoble – Perpignan
Avant toute chose, les Grenoblois doivent se remettre de cette troisième défaite consécutive en finale de Pro D2. Et ça n’est pas gagné, car c’est de loin la plus frustrante. Ils se voyaient déjà promus en Top 14 et c’est peut-être ce qui a causé leur perte. La déception a été immense pour tout le groupe. La difficulté, c’est qu’il faut très vite basculer pour livrer cette bataille face à Perpignan, à peine une semaine après la défaite en finale. Le même Perpignan qui les a battus en 2023, déjà en match de barrage (19-33).
« Ce n’est jamais la même histoire, même s’il y a des signaux qui peuvent faire penser que… Il faut se méfier de tout, et le plus important, c’est de ne rien laisser au hasard », a déclaré le manager catalan Franck Azéma au Midi Olympique. Sans Ecochard, McIntyre et Naqalevu, les Sang et Or vont devoir fournir un match plein pour se maintenir dans l’élite. Mais ils y sont préparés. Victoire nette de l’USAP, qui jouera bien dans l’élite du rugby français la saison prochaine.



