Les Rouge et Noir l’ont emporté, au bout du bout. Après 80 minutes et des prolongations, ce samedi 28 juin au Stade de France, le Stade Toulousain est sorti vainqueur d’un match d’anthologie (39-33), face à l’UBB. Après un match unique en son genre, les Haut-Garonnais et les Girondins ont été applaudis par la presse.
La presse conquise par le scénario
Évidemment, les Toulousains bénéficient de la Une, en grande pompe, de L’Équipe, décorée de l’appellation “Les maîtres” pour désigner Ugo Mola et ses hommes. Dans ses colonnes, le quotidien sportif met à l’honneur le paquet d’avant toulousain notamment. Par exemple, l’Anglais Jack Willis, combattant acharné et auteur d’un doublé, reçoit la note de 9/10 après la finale.
🗞️ La une du journal L'Équipe du dimanche 29 juin 2025
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De plus, le quotidien sportif évoque “un Stade de France incandescent”. Il argue également que la formation haut-garonnaise menée par Ugo Mola “est désormais tout proche de dépasser ses devancières dans la hiérarchie des plus belles générations du club.” Le journal salue aussi l’UBB qui “n'a pas facilité la tâche des Toulousains.”
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Pour le Midi Olympique, la finale était des plus disputées et “tout s’est finalement joué sur un rien, au bout de l’agonie, du sang, du labeur, des larmes et de la sueur”. Le journal spécialisé évoque une “soirée magique” au Stade de France. “Toulouse fait un sublime champion par le roman de sa saison, ses tumultes, ses disputes, ses imperfections et ses meurtrissures, avant l’apothéose finale”, affirme le Midol.
Chez Rugby Pass, la stupeur est également de mise. Si une rencontre de classe était attendue entre les deux formations, le résultat fut supérieur aux attentes. Le site spécialisé indique que “pour faire une belle finale, il faut deux belles équipes. Pour faire une finale de légende, il faut deux équipes de légende.” Le média anglo-saxon met, lui aussi, en avant la qualité du pack toulousain, décisif sur ce sacre.
Le Stade Toulousain est Champion de France 2025 🔥
— RugbyPass FR 🇫🇷 (@RugbyPass_FR) June 28, 2025
Toulouse 39-33 UBB #top14 pic.twitter.com/I0JGMhdy5M
Le Stade Toulousain et l’UBB épatent
Du côté du service sport du Figaro, l’émerveillement est aussi au rendez-vous. Tout comme la plupart de ses confrères, le quotidien généraliste dresse le portrait d’une finale qui restera dans les mémoires : “C’était méconnaître l’orgueil et le savoir-faire des Toulousains, qui redeviennent des bêtes de guerre dès que le mot « finale » clignote devant leurs yeux injectés de sang. L’UBB favorite, l’UBB rayonnante, l’UBB au-dessus du lot… Toutes ces phrases péremptoires des observateurs allaient, forcément, réveiller l’instinct de tueur de Jack Willis et de ses coéquipiers.”
Au terme d’un scénario passionnant, le Stade Toulousain a eu le dernier mot face à l’Union Bordeaux-Bègles, ce samedi au Stade de France, pour réaliser un triplé historique en Top 14. https://t.co/0Pyf9ghhLB pic.twitter.com/rgpuESdaSx
— Le Figaro (@Le_Figaro) June 28, 2025
Pour Le Monde, le Stade Toulousain “reste roi de France, au « caractère » et au savoir-faire” après cette folle finale. Pour le quotidien généraliste, “l’épilogue” opposant le Stade Toulousain à l’UBB “ne pouvait basculer qu’au terme d’une folle dramaturgie et un combat furieux de corps essorés par la moiteur du Stade de France.” Le journal salue le scénario fou de cette finale légendaire et le niveau proposé par les Girondins sur cette rencontre.
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Oui l'affiche s'annonçait alléchante
Même si les dynamiques semblaient inverses et que beaucoup parlaient de doutes et de jeu balbutié du coté toulousain
Et bien la montagne promise n'a pas accouché d'une souris comme souvent
Et le bleu de chauffe que tous les joueurs avaient revêtu s'est transformé en habit de lumière pour les Willis, Jelonch Cros Flament
Et que dire des deux maestro Lucu et Ramos
Coup pour coup , suffocant indécis et jusqu'au bout de la nuit
Il y a dans ce match une dimension d'épopée tellement rare depuis que les images et les datas régent en maitres sur nos analyses
Dommage que Blondin n'ait pas de digne successeur pour décrire le souffle que nous avons été surement nombreux à ressentir
Et comme dans ces batailles épiques, le perdant n'est pas un c on et mérite aussi des lauriers
Et pour le vainqueur que cette victoire après une saison en enfer selon Mola doit avoir une saveur si particulière d'aigre-doux
Ce même Mola qui n'a pu retenir ses larmes qu'on devinait sur son visage caché par ses mains en fin de match car la victoire ne mettra pas de baume sur les plaies de la dramaturgie de la vie
Ce même Mola montrant tout son respect à Lucu
De belles images pour notre sport et sa place
Un match dont on se souviendra longtemps et qui honore ses acteurs
Et hier ce fut Jeu de gros jeu de Toulousains oui...mais en habits de lumière