La santé passe avant tout, même pour un colosse comme Paul Willemse. Le deuxième ligne de Montpellier et du XV de France se trouve à un tournant décisif de sa carrière. Après douze années sur les terrains, l’international français doit désormais composer avec une réalité troublante : cinq commotions cérébrales en une seule saison.
Lui, qui n'avait jamais subi de telles blessures auparavant, est confronté à une situation inédite. « J’ai quatre enfants, je commence à penser à la suite », confie-t-il via Le Figaro. Ce questionnement prend une tournure encore plus personnelle lorsque sa famille, notamment son épouse, s'inquiète des potentielles séquelles à long terme.
Est-ce que c’est la fin ? J’y réfléchis beaucoup. Est-ce que c’est grave ? Est-ce que je prends le risque de continuer ma carrière ?
La pression familiale est forte. « Tous mes proches, dont mon épouse, me poussent à arrêter », révèle Willemse. Une situation compréhensible au vu des risques encourus. Cependant, malgré les mises en garde, le joueur n'est pas encore prêt à raccrocher les crampons. « Je ne peux pas choisir le niveau de contact à mon poste », admet-il, conscient de l'engagement que son rôle exige.
Après quatre mois de repos, les premiers signes sont encourageants. Les maux de tête ont disparu, et Willemse a pu réintégrer progressivement les entraînements. Mais le doute persiste : « Si ça ne se passe pas bien, je serai forcé d’arrêter le rugby cette année. »
Pour l'heure, l'international se concentre sur un seul objectif : enchaîner les matchs sans subir une nouvelle commotion. Le chemin vers la confiance est long, mais une chose est sûre, Willemse est déterminé à tenter une ultime bataille sur le pré, même si la décision finale pourrait venir plus tôt que prévu.
A 31 ans, le Sud-Africain d'origine est plus proche de raccrocher les crampons que de son premier contrat pro. A ce titre, le Tricolore n'est engagé avec Montpellier que jusqu'en 2025. A l'heure actuelle, il ne sait pas encore s'il va prolonger ou bien mettre un terme à sa carrière. Les prochains mois seront sans doute décisif dans sa prise de décision.
Personne pour ne pas appliquer un principe minimum de précaution quand on sait les ravages des ETC et le lien direct entre la répétition des commotions et les maladies neuro dégénératives à distance de la pratique
Et e plus dans le club de Bernie ..
En 2021 alors encore considéré comme un gentleman par Bill et vice-président de WR il avait déclaré
« Nous avons l’ambition est d’être le sport le plus avant-gardiste au monde en matière de santé des joueurs »,
« À l’origine de ce projet, il y a une promesse : nous ne serons jamais passifs dans la recherche du bien-être de nos joueuses et de nos joueurs »
Et de fixer 3 paliers pour les commotions qui devaient être remontés aux experts medicaux de WR pour les équipes nationales par les médecins des équipes
Ceux ayant subi une commotion au cours des trois derniers mois
Ceux déjà victimes de deux commotions cérébrales ou plus au cours des 12 derniers mois
ceux ayant contracté cinq blessures de ce type « ou plus depuis qu’ils ont débuté le rugby ».
Bon là c’est 5 dans la même saison…
Alors la médecine a fait tellement de progrès que maintenant 5 commotions dans la même année ce n’est pas alarman 3 ans après t ?
Ou alors ce n’est pas le même régime dans un club ?
Bon je montre Bernie du doigt parce que comme d’habitude il y a un gouffre entre ces déclarations populistes et la réalité et que visiblement ce n’est pas sa préoccupation
Mais je pense que malheureusement dans beaucoup de clubs c’est la même …
Le rugby danse sur un volcan
Et au passage dans cet itw de Paul Willemse la partie sur la santé mentale des joueurs fait vraiment reflechir sur le travail que le rugby a à faire sur la santé des joueurs