Entre turbulences internes et résultats en dents de scie, le Stade Français traverse une période chaotique. Douzièmes du Top 14 après 20 journées, les Parisiens ne parviennent pas à stabiliser un projet pourtant ambitieux sur le papier. En coulisses, les secousses sont aussi nombreuses que sur le terrain. Et elles ne semblent pas prêtes de s’arrêter.
Costa Storti, un gâchis parisien
Recruté après une saison tonitruante à Béziers (21 essais en 19 matchs), Raffaele Costa Storti devait incarner une forme de fraîcheur offensive dans la capitale. Au final, c’est un échec complet. Trois petites apparitions, une cascade de pépins physiques et un rôle inexistant dans la rotation. Le Portugais quitte le club à peine un an après son arrivée, direction Grenoble, où il tentera de se relancer.
Pour Paris, c’est un revers : celui d’un club incapable d’intégrer un jeune talent explosif dans un système peu lisible.
Costella, clap de fin
Autre départ, autre ambiance. Le directeur de la performance Ange-François Costella ne finira pas la saison. Annoncé à Clermont, il quitte le navire avant même la dernière ligne droite. Arrivé en 2023, il n’avait déjà plus la main sur la préparation physique depuis l’été. Un désengagement progressif qui se termine sans fracas, mais qui illustre bien le climat d’incertitude qui règne dans les bureaux de Jean-Bouin.
Ce départ s’ajoute à une longue liste : Karim Ghezal (manager) poussé dehors en septembre, Laurent Labit (directeur du rugby) ensuite. Même Paul Gustard, actuel chef de file du staff, avait formulé le souhait de partir à Leicester.
Un club sans repères
Sur le terrain, les résultats n’invitent pas à l’optimisme. Battus sèchement à Bayonne, défaits à Clermont et poussifs contre Vannes, les Soldats Roses n’ont plus que trois points d’avance sur la zone rouge. Et ce dimanche, c’est Toulouse qui débarque à Jean-Bouin. Autant dire que la pression est maximale.
Sans projet clair ni stabilité, le Stade Français est en plein doute. Le club a les moyens, les infrastructures et le potentiel pour viser plus haut. Mais pour l’instant, tout cela reste bloqué par un manque de cohérence et de continuité. À Paris, la reconstruction reste une promesse.
Nous savons qu'il a présenté sa démission que HPW a refusé
Ce club semble avoir perdu tous ses repères ; tous ses liants
Comme si il n'y avait plus de capitaine à bord du bateau
HPW a retenu par les cheveux Paul Gustard et cherche à trouver un partenaire qui pourra injecter et de l'argent et plus d'énergie que lui permettent surement ses 83 ans
Sans même parler du tonneau des Danaïdes financier qu'est ce club pour sa fondation
Franchement je me demande dans quel état sont les joueurs au moment ou tout le club devrait être en opération commando et ou chaque match est important pour la suite et pour le bilan comptable et pour la tête
C'est triste cette forme de déliquescence pour un club qui revendique l'art de vivre le sport
Le match de dimanche après cette pause européenne devrait nous en dire plus