Ce samedi à 21h05, un vent de fraîcheur soufflera sur le stade de Lyon. Nicolas Depoortere, trois-quarts centre international de l’Union Bordeaux-Bègles, portera pour la première fois le brassard de capitaine.
À seulement 21 ans, il devient le deuxième plus jeune capitaine de l’histoire du club, juste derrière l’ancien demi de mêlée Baptiste Serin. Une passation symbolique entre deux purs produits de la formation girondine.
C’est avec une grande surprise que Depoortere a accueilli cette nouvelle. "Le jour de l'annonce de l'équipe, j'étais assez étonné mais très heureux", raconte-t-il à France Bleu. "Ils se sont tous mis à applaudir, du coup j'ai un peu rougi mais c'est normal'', confie-t-il avec humilité.
Formé à Bordeaux, ce capitanat représente bien plus qu’un simple rôle pour lui. Pour Yannick Bru, entraîneur de l'UBB, le choix de Depoortere s'imposait naturellement. "Il a renforcé ce leadership en touchant un peu à l'équipe de France."
Sa maturité rugbystique est impressionnante pour son âge, souligne Bru. "C'est une génération qui est un peu au pouvoir dans le rugby français en ce moment. Et il n'y en a pas que chez nous des joueurs comme ça."
Sur le terrain, ce capitanat marque une nouvelle étape dans l’ascension fulgurante de Depoortere. Un joueur aussi discret qu'efficace, qui incarne parfaitement la nouvelle génération de talents du rugby français. À Lyon, tous les regards seront braqués sur lui.
Il y avait un faisceau d'indices concordants qui laissaient à penser qu'un jour Nico serait capitaine de l'UBB.
Ce défi ne sera pas de tout repos. Mais à l'image de ses performances précédentes, Depoortere sait se sublimer dans les moments clés. Et ce samedi soir, c'est avec le brassard qu'il devra montrer la voie à ses coéquipiers.
