Serge Blanco avait prévenu qu'il réglerait ses comptes avec l'Aviron Bayonnais après les sous-entendus concernant la mauvaise santé financière de son club. Ce mercredi, le président du
BO est sorti de son silence au sortir de son audition devant la Direction nationale d'aide et contrôle de gestion (DNACG) à Paris. «
On parle de Biarritz parce que certains ont dit des saloperies. Je suis venu dire mon écœurement face à cette médiatisation exacerbée, avec des gens qui ont menti à d'autres pour se disculper par rapport à leur propre situation. » Selon lui, si certains dirigeants du voisin basque, «
mais pas A. Afflelou », ont parlé de Biarritz en ces termes, c'est parce tout n'est peut-être pas si rose de leur côté. «
Vous auriez dû aller hier soir (mardi)
à l'assemblée générale de l'Aviron bayonnais » conseille le Biarrot.
Blanco regrette ainsi
la façon dont le débat concernant le projet de fusion a tourné court : «
On ne peut pas unilatéralement décider d'arrêter et envoyer des 'saucisses' uniquement parce qu'une personne s'est trouvée menacée, bousculée. Si je dois partir, je ne vais pas chercher de faux prétextes. C'est de la malhonnêteté calculée. » Des propos qui n'inspirent pas grand chose au président du directoire de l'Aviron Philippe Ruggieri
via Sud-Ouest : «
Je m'en fous. C'est trop facile. Je n'ai même pas envie de réagir tellement ses propos sont peu argumentés. J'ai le cuir épais et toute ma vie derrière moi pour prouver que je ne suis pas quelqu'un de malhonnête. »
Depuis son communiqué glacial mettant fin aux discussions concernant le rapprochement des deux clubs basques,
Alain Afflelou ne s'est pas exprimé.