Top 14 - barrage Racing vs Toulouse (21-16) du 11/06/2016
Le Racing rejoint Clermont en demie
À la faveur de son succès sur Toulouse ce samedi en barrages du Top 14, le Racing 92 rejoint Clermont en demi-finale. La logique a été respectée puisque depuis la mise en place de cette formule, 75 % des clubs qui ont reçu l'ont emporté. Une victoire acquise grâce au pied de Dan Carter et de Goosen qui a mis du temps à se décanter et qui aurait très pu choisir Toulouse à la faveur d'une fin de match à suspense. En dépit de leur campagne européenne, les Franciliens ont réussi à tenir physiquement jusqu'à la sirène.
Une première mi-temps très hâchée
Comme on pouvait s'y attendre, ce match de phases finales a débuté sur des bases très ennuyeuses. Face à la pression de l'enjeu, les deux formations ont peiné à mettre leur jeu en place. Côté toulousain, on s'est notamment mis à la faute dans les rucks. Les Racingmen ont eux eu du mal en conquête avec une mêlée plusieurs fois pénalisée et une touche capricieuse. De chaque côté, les ballons portés ont été peu efficaces.
La défense prend le pas sur l'attaque
Si le match a mis du temps démarré, c'est surtout parce que les défenses des deux formations n'ont rien lâché. Les impacts ont été très durs dès les premières minutes. Les joueurs les plus puissants comme Picamoles ou Tekori ont eu toutes les peines du monde à franchir. Comme un symbole, c'est sur la perte de balle de ce dernier que le match s'est conclu. Derrière, les trois-quarts n'ont guère été mieux lotis.
Toulouse tente d'embaler le match
Il y a pourtant eu du mieux en seconde mi-temps. Revenus avec l'intention d'envoyer du jeu, les hommes d'Ugo Mola ont multiplié les temps de jeu grâce à une très bonne conservation. Ils ont cependant dû attendre jusqu'à la 66e minute pour marquer le seul essai de la rencontre par Fickou. Une réaction bien trop tardive pour espérer l'emporter.
Dan Carter envoie le Racing en demie
Les Toulousains ont en effet toujours couru après le score. La faute à un Dan Carter impeccable face aux perches. En délicatesse avec une jambe, il a répondu présent après sa finale de Champions Cup moyenne en passant six pénalités (4e, 12e, 16e, 20e, 64e, 75e). S'il a manqué deux coups de pied de renvoi, il a pesé sur le jeu en attaque avec notamment une belle diagonale en première mi-temps et une bonne distribution du cuir. On retiendra aussi la pénalité de Goosen à la 48e qui a permis de maintenir l'écart.
