C’est officiel, Jono Gibbes ne sera plus consultant pour le LOU. Annoncé en grande pompe cet été pour épauler Fabien Gengenbacher, le technicien néo-zélandais n’aura finalement fait qu’une pige éclair du côté de Lyon.
À peine arrivé, déjà reparti. La raison ? Un retour urgent au pays des All Blacks pour épauler la franchise des Chiefs, frappée par la perte d’un membre de son staff et le départ de leur entraîneur des avants.
Un projet mort-né pour Lyon
L’ancien coach de Clermont et La Rochelle devait initialement travailler à distance depuis la Nouvelle-Zélande, intervenant ponctuellement auprès du LOU grâce à des visioconférences et quelques passages éclair.
𝐅𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐉𝐨𝐧𝐨 𝐆𝐢𝐛𝐛𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐋𝐎𝐔 𝐑𝐮𝐠𝐛𝐲
Compte tenu de sa situation en Nouvelle Zélande, Jono Gibbes ne reviendra pas. Le technicien néo-zélandais ne peut en effet pas venir à plein temps, à court terme. pic.twitter.com/5qFRYocF2x— LOU Rugby (@LeLOURugby) December 2, 2024
Son rôle : aider Gengenbacher à redresser une équipe en difficulté après une saison 2023-2024 décevante et un début d’exercice 2024-2025 tout aussi compliqué. Malheureusement pour le club rhodanien, cette collaboration aura été de courte durée.
Retour au bercail chez les Chiefs
En parallèle de son poste à Lyon, Gibbes avait déjà repris du service avec les Chiefs lors de leur pré-saison. Mais avec les récents événements tragiques touchant le staff d’Hamilton, le coach de 47 ans a décidé de se consacrer pleinement à sa franchise néo-zélandaise. Une décision compréhensible, mais qui laisse le LOU dans une position délicate.
Une situation préoccupante pour le LOU
13ᵉ et avant-dernier du Top 14, Lyon enchaîne les désillusions. Battus à Pau (29-15) ce week-end, les hommes de Gengenbacher comptent désormais 7 défaites en 11 journées. De plus, l’infirmerie ne désemplit pas avec les absences de cadres comme Couilloud, Guillard ou Berdeu. L’objectif de "retrouver le haut du classement", fixé par le président Yann Roubert en début de saison, semble s’éloigner de plus en plus. Et sans Gibbes pour apporter son expertise, la tâche s’annonce encore plus ardue.
Une collaboration qui n’aura pas eu le temps de porter ses fruits, mais qui, soyons honnêtes, avait autant d’impact qu’un maul arrêté sur la ligne des 50 mètres. Lyon devra à présent trouver d’autres solutions pour se sortir de cette spirale négative.