Il a été la solution dont avait besoin Fabien Galthié et son staff. Avec la blessure de Cameron Woki et la méforme générale de ce dernier depuis qu’il a rejoint le Racing 92, il fallait un joueur mobile capable d’endosser le numéro 4. Loin d’être une certitude à son annonce, Thibaud Flament a directement convaincu en Bleu. En club, le joueur voit également des opportunités apparaître. En effet, la blessure de longue durée d’Anthony Jelonch lui permet de quitter son poste habituel de remplaçant tout terrain. Néanmoins, ses qualités semblent être plus aptes à être utilisées en 3ᵉ ligne. Alors, entre le club et la sélection, quel poste Thibaud Flament va-t-il choisir ?
Avant d’affronter le LOU Rugby ce dimanche 16 avril, le Toulousain a accordé un entretien à Rugbyrama. Dans ce dernier, il détaille le rapport qu’il entretient avec cette polyvalence. Là où les joueurs préfèrent généralement se fixer sur un poste, ce dernier n’a pas l’air d’être dérangé le moins du monde par son statut actuel : “Emmanuel Meafou et Rory Arnold ont fait un super travail depuis le début de la saison en deuxième ligne. Ils sont complémentaires et très performants donc c’est top pour nous. Je commence à avoir l’habitude de jouer en troisième ligne et je m’adapte assez bien au rôle que j’ai à jouer sur le terrain. Que ce soit un poste ou l’autre, je me sens bien dans les deux cas.” En clair, le joueur préfère se soumettre à ce que le collectif impose. Absent du groupe toulousain en début de saison pour quelques pépins physiques, "la Flamme" ne veut pas bousculer l'ordre établi par les deux colosses d'origines australiennes dans la cage et c'est tout à son honneur !
Une polyvalence (inter)nationale
L’ancien joueur des Wasps a toujours semblé à l’aise dans les deux positions, cette polyvalence pourrait être utile pour le Stade Toulousain et le XV national. En France, Thibaud Flament n’a pas été le seul joueur à connaître une utilisation différente en club et en sélection. Sous Fabien Galthié, Fickou, Moefana et Macalou ont été désignés successivement par le sélectionneur comme des solutions affirmées à l’aile des Bleus. Plus visible encore, Damian Penaud est passé du centre à l’aile en sélection. Cette dynamique a été progressivement reproduite en club, même si le joueur conserve cette polyvalence. Dans le pack, Arthur Iturria et Bernard Le Roux ont également glissé de la 3ᵉ à la 2ᵉ ligne dans leur carrière internationale.

Ramos est rentré a l'arrière ce qui a décalé Jaminet a l'aile ? Et quand Dupont est rentré a l'ouverture, ça a décalé Romain au centre, et Barassi ou Chocobares a glissé a laile ? C'est bien ça ? Ou pas du tout ?