Du côté de Bayonne, le néo-Bleu Charles Ollivon, n'a également pas caché sa fatigue au moment de retrouver son club comme l'indique Patriocio Noriega : « Il m'a dit : "Je suis défoncé !" ». Le troisième ligne, initialement titulaire contre le MHR, a donc été mis au repos et même aux soins. Dans la majorité des cas, les clubs du Top 14 avaient anticipé le retour des internationaux, en les reposant parfois avant le stage. « On les a récupérés sans bobo, juste avec un peu de fatigue peut-être », indique Laurent Travers, coach des avants du Racing-Métro. Mais Laporte, lui, n'en démord pas et se dit profondément déçu par « ce manque de respect » alors qu'en tant qu'en ancien sélectionneur, il connaît l'importance de ces rassemblements. Il a visiblement entamé sa campagne en vue de briguer la présidence de la FFR :
Ça ne me dérangeait pas que chaque semaine, ils partent le lundi ou le mardi pour faire la vidéo, pour parler de stratégie, de tactique. Ce n'est pas la faute des entraîneurs. C'est une nouvelle preuve qu'au niveau de la FFR et la Ligue, on n'a pas fait les réformes nécessaires sen amont. »
La réponse à ces critiques ne s'est pas fait attendre. Désormais en charge de la communication du XV de France, Serge Blanco, vice-président de la FFR, a tenu éclaircir les choses : « Cette séance en opposition du mercredi, elle était très " raisonnée ", à quinze joueurs contre douze, lesquels défendaient avec un bouclier. » L'ancien international de rappeler que l'équipe de France ne se prépare pas seulement pour les tests de novembre mais pour la Coupe du monde. « Si des joueurs estiment que venir en équipe de France est un fardeau, alors peut-être qu'ils ne viendront plus... » Avec Serge Blanco, les entraîneurs du Top 14 ont, semble-t-il, trouvé quelqu'un à qui parler.