Le Stade Toulousain sera, en effet, absent du dernier carré pour la première fois depuis 1993. Une petite révolution dans le rugby français qui pourrait d'ailleurs pousser le club haut-garonnais a sérieusement entamer la sienne. Si l'on compare la feuille de match du match de barrage de l'an passé entre ces deux formations, on remarque que le Stade Toulousain a quelque peu réduit la voilure en ce qui concerne les internationaux français sans pour autant faire le ménage. En 2013, 16 des 23 joueurs toulousains avaient au moins une fois porté le maillot tricolore alors que dix d'entre eux étaient même toujours en activité. Cette année, on note 13 tricolores sur la feuille de match mais seulement huit ont joué avec le XV de France cette saison. Du côté du Racing-Métro version 2014, le nombre de Français est similaire, mais seul quatre d'entre eux ont joué cette année sous le maillot de l'équipe de France.
Le Stade a bien tenté d'amener du sang neuf dans ses rangs avec l'arrivée de Tekori ou de Qera, pour donner un peu d'air à ses habituels titulaires, mais au final on remarque les 23 toulousain sur la feuille de match du barrage totalisent 588 rencontres durant la saison 2012-2013. L'an passé, les 23 face au Racing-Métro cumulaient 598 match. La différence n'est pas énorme. Du côté du club francilien, qui avait aligné 6 internationaux français en activité vendredi (joueurs en gras) nous sommes à 551 matchs contre 564 l'an passé. Certes, certains joueurs du Stade Toulousains ont pu souffler, mais on est encore loin de la révolution culturelle. Cependant, il apparaît tout de même difficile pour un club qui possède des joueurs de qualité encore sous contrat, de changer totalement la donne d'une saison à l'autre. Il se pourrait cependant que la fin de ce cycle précipite quelque peu les choses après deux saisons ratées.