Les résultats en berne des Rouge et Noir, avec une élimination précoce en Coupe d'Europe avant même les quarts de finale, sont en partie responsables de ce manque à gagner. Le bihebdomadaire précise également que « l'absence de délocalisations au Stadium », ce dernier étant en travaux, n'ont pas permis au Stade Toulousain de fait entrer autant d'argent que par le passé. Il se pourrait donc qu'il faille procéder à une augmentation de capital pour éponger la dette. Pour le journal, c'est Fiducial, partenaire de longue date du club, qui pourrait être mis à contribution. Le groupe spécialisé dans les services aux entreprises détient déjà 10 % du capital depuis avril 2014.
S'il venait à faire un effort financier supplémentaire, on peut imaginer que cette part pourrait être revue à la hausse. Ce qui n'est pas vraiment du goût de l'association du Stade toulousain et Les Amis du Stade, majoritaires avec respectivement 51 % et 25 % du capital. Se dirige-t-on vers la fin du modèle économique toulousain ? Henri Fourès, président des Amis du Stade, n'a pas l'intention de baisser les bras si facilement : « S'il devait y avoir des bouleversements, nous entamerions des négociations sévères. » Il faut tout de même préciser que le Stade Toulousain ne risque pas de rétrogradation administrative car il possède des «fonds propres suffisants ». C'est à long terme que le club va devoir réfléchir pour éviter de se retrouver dans une situation dont il ne pourrait se sortir sans dommages.