Promu en Ligue 2 l'an passé, l’entité audonienne a été contrainte de rénover son enceinte principale, le stade Bauer, et de trouver un nouveau terrain de jeux. C'est à Beauvais (Oise) à Pierre-Brisson que le Red Star a trouvé refuge cette saison en attendant la fin des travaux en 2017. Mais ce ne sera plus possible pour le prochain exercice. L'étoile rouge se voit donc dans l'obligation de trouver un nouveau stade et souhaite se rapprocher de Paris. Les enceintes y sont légion, mais beaucoup sont occupées comme Charléty où évolue le Paris FC, ou Duvauchelle, propriété de Créteil.
Jean-Bouin priorité du Red Star
Aussi, les footballeurs ont jeté leur dévolu sur le Stade Jean-Bouin. Ce dernier avait déjà été envisagé lors de la montée au même titre que le Stade de France (trop grand), la MMArena du Mans (trop loin) et Marville à La Courneuve où ils avaient déjà évolué en 2000 lors de précédents travaux. Mais "le fait de pouvoir circuler librement d'une tribune à l'autre pose des problèmes de sécurité pour la Ligue", indiquait So Foot, ainsi que la situation de l'antre des Soldats Roses (XVIe arrondissement) "tranch[ait] avec Saint-Ouen, ville multiculturelle et prolétaire de la Seine-Saint-Denis."
Depuis les choses ont changé. Il reste en effet que 15 jours avant le passage du Red Star devant la DNCG. Ses dirigeants ont donc fait le forcing auprès du secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard pour convaincre la Marie de Paris. C'est en effet elle qui décide et non le Stade Français, qui porte "un regard bienveillant sur le dossier" d'après Le Parisien. Au Red Star, on estime qu'à "l’heure du Grand Paris, l’exil du Red Star est un mauvais signe envoyé à la banlieue qu’il représente."