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SUPER RUGBY : Kieran Read réclame la fin du système de conférences

Le capitaine des All Blacks et des Crusaders aimerait le retour du système mis en place dans l'ancien Super Rugby.

Par Clément Suman 02/07/2018 à 15h30

Quand le capitaine des All Blacks parle, on se tait, et on écoute. Mais de quoi Kieran Read veut-il parler, au juste ? De l'actuel système du Super Rugby, fait de conférences. Or, le n°8 des Crusaders appelle à la fin de ces conférences... Sur les ondes de RadioLIVE, il explique :

J'aime l'idée d'un tournoi en round-robin [système où chaque équipe rencontre l'ensemble des participants un nombre égal de fois, ndlr], on ne peut pas continuer avec ce système de conférence. Le round-robin serait plus juste pour les équipes, et plus lisibles pour les supporters.

Interrogé sur l'expansion du Super Rugby et l'éventuelle arrivée d'une équipe composée exclusivement de joueurs des Fidji, des Samoa et des Tonga, il réplique même que la SANZAAR – qui gère la compétition – devrait plutôt résoudre les problèmes liés au système avant de réfléchir à augmenter le nombre d'équipes.

Pour rappel, les équipes néo-zélandaises se rencontrent deux fois (à domicile et à l'extérieur) avant les phases finales, ce qui fait craindre de nombreuses blessures.

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straits

il y a 7 ans

Le SR arrive en fin de course. Ce système est sous perfusion mais ne pourra survivre encore longtemps sans supporter et sans téléspectateurs. Le championnat ne passionne pas en NZ et indiffère complètement en Australie où la faiblesse des équipes exaspère en plus (à fortiori contre les NZ, l'ennemi héréditaire). Récemment un match des Tahs contre je ne sais plus quelle équipe a attiré... 45000 téléspectateurs ! Les joueurs sont attirés de plus en plus tôt par l'Europe où il y a de l'argent. Les franchises et les fédérations ne peuvent plus s'aligner et ce sera de pire en pire. La solution proposée par Read ne résoudra rien. Tout le monde se fout de cette compétition dans l'hémisphère sud. Elle est presque plus suivie ici ! Certains en NZ proposent d'abandonner un SR déséquilibré pour retourner à un championnat national. D'autres veulent au contraire internationaliser tout ça en incorporant des clubs européens. Les Aussies s'en foutent car le rugby ne les intéresse pas. Les SudAfs pataugent dans leurs conflits politico-raciaux internes. Et la SANZAAR essaie de trouver une formule qui ménage la chèvre et le chou tout en garantissant des revenus publicitaires. Le monde du rugby est bancal: le jeu est en bas mais la passion et le fric sont ici...

WarriusZero

Le principal écueil pour le Super Rugby reste l'éclatement géographique des équipes, entre les Jaguares en GMT-3, les sudaf en +2, les Sunwolfes en +9, les aussies en +10 et les NZ en +12 ... Conférence, Rouud Robin global, élimination directe, quelque soit le système choisi, il y aura toujours des putains de décalages horaires entres les équipes. Et ça pour organiser un championnat, ça complique quand même les choses.

Grand Sachem aux sages commentaires

"Pour rappel, les équipes néo-zélandaises se rencontrent deux fois (à domicile et à l'extérieur) avant les phases finales, ce qui fait craindre de nombreuses blessures." Je n'ai pas bien compris le sens de cette phrase (en TOP 14 aussi les équipes se rencontrent deux fois avant les phases finales) ni le rapport avec la proposition de Read.

Ahma

Un type qui fait cette tête-là, qu'il soit capitaine des All Blacks ou de rien du tout, de toute façon je l'écoute docilement.