L'on dit souvent qu'un match international ne laisse pas la place à plus de 10 pénalités concédées. Voire 8, pour le gratin du niveau mondial. D'ailleurs, si les Bleus ont eu autant de difficulté à se défaire de valeureux italiens ce dimanche, ne cherchez pas plus loin, c'est à cause de leur indiscipline. Certes, les conditions étaient aussi exécrables et nivelaient les valeurs, ce qui a clairement fait les affaires des Transalpins. Comme l'a dit Raphael Ibanez, "les vingt premières minutes de la rencontre illustrent le fait que cette équipe de France n'avait pas joué ensemble depuis trois mois", puis une entrée dans le Tournoi face à l'Italie, pour le premier match de l'année civile, on le sait, ce n'est jamais facile à gérer.
Malgré tout, 14 pénalités concédées face à l'équipe prétendue la plus faible de ce Tournoi, c'est trop, beaucoup trop, et ça tous les acteurs le savent. Sous la pluie du stade de France, les Tricolores ont eu toutes les difficultés du monde à s'adapter à l'arbitrage de M. Adamson. Une manière de diriger le jeu différente de celle que connaissent les Bleus en Top 14, et à laquelle il faudra répondre avec beaucoup plus de précisions lors des rencontres à venir. Pour information, le prochain adversaire des Bleus, l'Irlande, que beaucoup considèrent comme LA vraie favorite de ce Tournoi, n'a concédé que 6 petites pénalités face au Pays de Galles ce week-end...
VIDÉO. Tournoi des 6 Nations. Poussive, la France assure l'essentiel face à l'Italie
