Vincent Clerc avait annoncé l’an dernier que 2016 serait sa dernière saison et nous sommes partis sur cette base. Nous avons fait notre recrutement et calculé notre masse salariale sur cette base. Si j’avais su en début de saison qu’il voulait rester, il est certain que nous n’aurions pas refusé. Mais il nous l’a dit en février. Au vu de sa saison, il voulait continuer un an de plus à Toulouse. À cette époque j’étais optimiste mais toutes les portes se sont refermées.
Résultat, le Stade dépasserait le seuil du salary cap en proposant un "gros" contrat à son ailier emblématique. Interrogé par le journal sur sa probable destination, Bouscatel s'emporte : "Que je ne puisse pas conserver Vincent Clerc, qui est ici depuis 14 ans, pour une raison de salary cap de quelques milliers d’euros alors que d’autres dépassent de quelques millions, oui ça me révolte ! On met des règles de plus en plus contraignantes mais elles le sont simplement pour les clubs qui sont à la limite du plafond. Ces règles sont détournées par d’autres. L’équité est faussée !" Le Toulousain de citer Toulon et le MHR, qui ne respecteraient pas les quotas en termes de salary cap et de JIFF. Et lui ne contournera rien : "Je n’ai pas de compte offshore, je n’ai pas la possibilité d’acheter des terrains en Afrique du Sud par le biais de sociétés..."
Que pensez-vous de ces déclarations ? Si Vincent Clerc tarde à officialiser son arrivée dans le Var, Bernard Laporte l'a semble-t-il fait pour lui, déclarant en conférence de presse : "c'est un super mec. C'est bien pour lui de voir autre chose avec Toulon".
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