Hans-Peter Wild a tenu des propos sans ambages. Heyneke Meyer est « l’homme de la situation. Nous avons déjà prolongé Heyneke, il avait un contrat de deux ans, nous l’avons étendu. S’il veut rester plus longtemps, on le prolonge. » Au micro de Canal+, il s’est dit très satisfait d’un staff qu’il juge « très professionnel. »
Des propos qui tordent le cou aux rumeurs et aux incidents qui agitent le club parisien depuis quelques mois. Pour rappel : l’éviction de Julien Dupuy et de Robert Mohr, les différends et les incertitudes autour de Sergio Parisse, les départs de joueurs cadres, et un « comité » de joueurs constitué de délégués censés obtenir des explications d’Heyneke Meyer sur un management qui ne fait pas l’unanimité dans l’effectif.
Wild ne rassure pas, il menace:
Ceux qui râlent, ce sont des joueurs qui ne jouent pas. Et ils ne jouent pas pour de bonnes raisons. S’ils ne sont pas d’accord avec le coach, qu’ils aillent trouver un autre club. Il est inacceptable de se plaindre en public, par voie de presse. C’est un sport professionnel qui coûte cher, ils doivent se comporter en professionnels. Ils doivent apprendre ça. Ça a toujours beaucoup parlé dans ce club. Cela doit cesser.
Le Stade Français coûte effectivement cher au président. Le club affiche un déficit de 17 millions d’euros. Wild rappelle qu’avant lui, le président Savare avait sauvé le club : « maintenant c’est mon tour. Je pense encore injecter 100 millions d’euros sur cinq ans. »
?️ Hans-Peter Wild (@SFParisRugby) avant #R92SFP : "Les joueurs qui ne sont pas d'accord avec le coach, qu'ils aillent trouver un autre club." pic.twitter.com/0ZsmxuGgEc
— Canal Rugby Club (@CanalRugbyClub) 5 mai 2019
Après les départs de Dupuy et de Mohr, le club cherche à se doter d’un adjoint. Dans son édition de ce lundi, le Midol indique que deux CV se trouvent sur le bureau des dirigeants parisiens : ceux de Patricio Noriega et de Casey Laulala.